Averse et vent d’ouest : je vais à la pêche aujourd’hui
2 truites loupées, 2 truites décrochées, 2 truites relchées
Arrivé sur Louhossoa vers 12h30. Le temps est venteux, humide, un peu frais. Niveau bas sur la Grande Nive (vigicrue 0,7m à OSSES), mais une eau plus favorable. Premier constat : des olives partout. Surtout des grandes. Corps olive/pistache, ailes grisatres. Quelques march brown, mais rares.
Arrivé sur mon premier spot, une truite est installée. Je ne me jette pas sur elle. Il vaut mieux passer un petit temps à bien observer le milieu. Est-elle seule à gober ? Est-ce une grosse ? … J’en profite pour me faire un boudin … avec un morceau de pain.
Arrive une première averse, de plus en plus dense … La truite stoppe ses gobages. Merde !
L’averse se calme … La truite gobe à nouveau. Une petite artzamendi devrait convenir.
Première truite : premier refus
Un passage … rien … deuxième passage : un gros remous sous la mouche traduit le refus de la belle : mauvaise mouche ? dragage ? D’autres passages me confirment que la truite a été alertée et ne veut pas d’autres imitations plus petites non plus. Je reviendrai la revoir tout à l’heure. Allons plus haut.
Plus haut, festival de gobages … et décroche
100 m plus haut, sous les platanes, c’est festival : un festival de gobages. Le rêve du moucheur : 4 ou 5 poissons de bonne taille, installés sous les branches à l’apéro sur les olives. Gobages à qui mieux mieux. Impossible d’attaquer les poissons depuis l’aval, ou très dur. Suicidaire d’attaquer par l’amont (sauf aux invisibles). Idem depuis la berge en arbalète. Il manque 1 m, et le risque de se faire voir est trop important. La solution est de passer par l’aval, et de se concentrer sur les deux truites les plus éloignées de la berge : elles gobent quelque fois en dehors des branches, et sont attaquables par un lancer courbe très en amont de leur position.
En effet, en insistant un peu, avec une imitation d’olive sur 16, elle finira par gober. Gros départ, coups de tête dans les profondeurs, et … décroche. Je suis content … quand même. J’ai réussi à la faire monter? C’était pas joué !
Un peu plus haut, une autre travaille sous la passerelle.
Après plusieurs passages, elle gobera ma mouche sans que je ferre à cause d’une mauvaise visibilité et d’un manque de concentration. Quel nul ! Heureusement, j’ai déjà repéré une truite très active en bordure, quelques dizaines de mètres plus loin.
Toujours plus haut, je piquote une grosse truite
Elle gobe dans une veine lui concentrant des flots dolives. A priori facile à faire gober. Je me mets plein aval. Un posé très mou devrait assurer une bonne présenation à mon imitation d’olive. En effet, après quelques posés d’approche en périphérie de la position présumée, le premier posé sur le “hot spot” fait monter la belle. Ferrage, piquotage, elle repartira sans peut-être avoir compris qu’un pêcheur était à l’origine de ce piquotement subit et fugace sur sa lêvre. Je peste 2 secondes, mais …
deux autres truites 5 m en amont …
tout aussi actives attirent mon attention. Je me positionne. Assez faciles à attaquer. Je cible la plus grosse (ou présumée la plus grosse). Elle monte sur ma mouche, la gobe. Ferrage. Elle est au bout et part plein courant. Le poisson à l’air très beau. Elle démarre, donne un coup de tête, … et se décroche. Merde ! J’ai la poisse ou quoi ?
Je poursuis vers l’amont, encore des gobages
Toujours des gobages, mais des poissons très durs à approcher. J’en ferai détaler 2 par manque de discrétion. Les truites sont vraiment là . Cette partie de la Nive qui semblait si vide ces derniers jours “regorge” de truites. Que des belles. Certes pas la densité des parties plus en amont, plus en montagne, mais du beau poisson. Il faut simplement accepter les nombreuses bredouilles entre ces journées rares où tout le poisson est dehors et actif sur la dérive de surface.
15h30 – Il me reste 15 min avant de devoir rentrer sur Bayonne pour suivre sur Canal, le match de l’Aviron Bayonnais contre Brive. Soit je retourne plus bas sur le premier spot de ce midi, soit je fais l’effort de vite aller sur un des derniers spots en amont. Un spot souvent avec des truites actives.
En effet, un poisson est installé.
Sur la fin du lisse, en bordure. Je me positionne. Deuxième passage : elle gobe. Beau combat, j’arrive à la retenir sans qu’elle puisse passer plus en aval, dans l’accélération et les chutes. Ce poisson sera bien entendu relché. Une belle truite de 37 cm.
15h35 – L’honneur est sauf, j’aurais pu toucher un poisson aujoud’hui.
3 mètres plus haut, tout contre la berge, une truite gobine …
elle gobine régulièrement dans une veine plus calme, en bordure du courant. Je suis dans cette veine de courant plus rapide, 3/4 aval du poisson. Seul un posé ultra mou et courbe pourra donner les 2 ou 3 secondes de bonne dérive à ma mouche pour séduire la belle. Plusieurs mauvaises dérives, avec draguage de ma mouche. La truite continue à gober. Elle est gentille. Enfin un bon posé du bas de ligne (en tas). Elle monte et gobine, sauf que c’est ma mouche qu’elle vient d’aspirer. Ferrage mesuré, et elle file plein courant. Je mettrai 5 min à la passer dans l’épuisette. Ce poisson est magnifique. 48 cm, mon record, a priori (ou plutà´t égalé je crois, il faut que je regarde mes archives sur la Nive).
15h45 – Je suis heureux, comblé. Une partie de rêve, même si je n’ai pas été très bon. Allons voir le match. Bon signe pour l’Aviron ?
“Toujours des gobages, mais des poissons très durs à approcher. J’en ferai détaler 2 par manque de discrétion. Les truites sont vraiment là . Cette partie de la Nive qui semblait si vide ces derniers jours “regorge” de truites. Que des belles. Certes pas la densité des parties plus en amont, plus en montagne, mais du beau poisson. Il faut simplement accepter les nombreuses bredouilles entre ces journées rares où tout le poisson est dehors et actif sur la dérive de surface.”
Il faut être present au bon endroit et au bon moment! Ces éclosions quand on a la chance d’y assister nous révèlent que les truites sont biens présentes. c’est excellent pour le moral. Les pêcheurs occasionels qui n’y assistent pas, eux quittent definitivement les bords de nives et je ne m’en plaindrais pas!!!!
Belle partie de pêche. Ce week-end j’étais absent, mais à la prochaine averse je veillerai a sortir ma canne…..
Bravo Fred,tu as eu le nez creux.Des problémes familiaux me retiennent au bercail,mais d’ici peu cela ira mieux.A très vite.
Salut Fred
Je vois que tu as un rythme soutenue en ce début de saison, est que les résultats sont là
Je crois que tu tiens la vérité, il faut en profiter pleinement de PALM.
Pour ma part 40° de fièvres au lit.
@+
salut Messieurs
la flemme ce soir, le temps est un peu frisquet et je ne crois pas à des gobages par cette fraicheur avec si peu d’eau. En fin de semaine ça se radoucit, et ça sera même très chaud samedi … soir à Jean Dauger, pour le Derby du siècle.
Tu sais,Fred,que l’aviron et le b.o se qualifieront les 2 pour la Hcup,on sera dans la même poule et on jouera les 2 matchs à Anoeta.On peut toujours rêver,non!(tout cela en espérant que Toulouse soit champion d’Europe).J’ai aussi rêver que j’attrapais une truite de 60!