Le taïmen … J’aimerai un jour pouvoir me mesurer dans la taïga avec un taïmen, cette truite géante et vorace, grand format de la famille des salmonidés, appartient au genre des
huchons qui compte 4 ou 5 membres : hucho hucho, Hucho bleekeri -Chine- , Hucho ishikawae -Corée du nord-, Hucho perryi -le huchon japonais, et notre hucho
taïmen de Mongolie.
Le huchon taïmen (tuul en mongol), ce n’est pas le saumon, ce 3ème ligne coté ouvert” tenace, coureur, sauteur, plaqueur d’intrus et capable d’aller jusqu’au bout.
Le taïmen ce n’est pas une truite arc-en-ciel sauvage, aérienne et capable d’accélérations foudroyantes, comme un ailier fidjien .
Le taïmen c’est un “2ème ligne” spécialiste de la basse besogne, apte à “mettre le museau” là où on attendrait pas un cousin de la gracile truite de nos torrents. Le taïmen -en fait, comme les grosses truite de nos rivières ou celles du bout du monde- est capable de gober autres chose que des insectes aquatiques, des vers ou des poissons-fourrage.
Le huchon taïmen mangeur de … rongeurs !
Quand c’est
un poisson que ce goinfre met au menu, ce sera de préférence une truite lenok -ce mélange bizarre et disgracieux de fario avec une tête d’ombre !-, même de 50 cm, sans souci aucun.Non, le taïmen peut faire mieux que gober une grosse truite. Il a été habitué à certaines périodes de l’année à être confronté à des myriades de rongeurs. Un de ses ancêtres a essayé, aimé, et transmis ça à la descendance. Gober des rongeurs ! Ainsi, mulots, souris, chiens de prairie peuvent se retrouver au menu du vorace huchon de Mongolie. On le pêche là -bas avec des rongeurs -vivants ?-.
Les pêcheurs à la mouche se sont adaptés … avec … une souris
comme “mouche”.
Des modèles proches du montage “gurgler” ont l’air de bien fonctionner. Pour ma part, je n’ai fait que me faire plaisir à monter -pour le fun- ces mouches-souris, sur une base très standard : avec un corps en cervidé, des oreilles et queue en peau de chamois, et des yeux 3D. Le tout avec le museau et les yeux pris dans du softex. Sur un modèle, j’ai ajouté une boucle anti accroches en gros nylon pour eaux chargées en algues, plantes aquatiques ou encombrées.
J’espère qu’elles auront l’occasion un jour de se mesurer à ces huchons géants … veremos …
Conseil de montage :
- installer l’hameçon sur l’étau ligaturer le nylon anti-accroche (selon vos habitudes)
- Commencez à la courbure à installer une fine languette de peau de chamois la queue !
- puis en remontant vers l’anneau, fixez -en les laissant tourner- des pincées de poils de chevreuil
la boule qui se forme est difforme, ce n’est pas grave, on lui fera une coupe plus tard arrivé au niveau de la tête, - fixez les 2 oreilles contre la dernière pincée de chevreuil ajoutez encore une ou deux pincées,
- faites le noeud final, coupez la soie de montage à raz
- Maintenant, une coupe iroquois !
Avec des ciseaux bien coupants vous allez maintenant sculpter la boule de poils pour lui donner la bonne forme, et en faisant attention de NE PAS COUPER LA QUEUE ET LES OREILLES !!!!! - quand la bonne forme est obtenue, souffler sur la tête pour en enlever les “petits cheveux qui grattent”,
- fixer les deux yeux sur le museau de poils taillés
- et passer plusieurs couches de softex ou équivalent pour solidifier et sécuriser tout ça.
- mouche-souris terminée !
Quelques vidéos sur la pêche du taïmen ou sur la êche à la souris
- La souris, les truites et la Nouvelle Zélande (Yvon ???)
- Le taïmen, plusieurs videos de pêche avec des attaques foudroyantes