Un peu trop d’eau sur la Nive (1m à OSSES sur Vigicrue),
mais surtout un vent un peu frisquet. Je ne verrai qu’un poisson actif dans l’après-midi, très peu d’insectes d’ailleurs. Pêche de 14h à 18h.
Début de partie, pour voir, sur Louhossoa, puis Bidarray. Rien à voir, pas d’insectes, pas de poissons dehors.
ça nous mène vers la fin d’après-midi, je reviens sur le spot de vendredi dernier sur lequel j’avais cassé sur une “truite des cavernes”…
Miracle : une truite gobe à qui mieux mieux sur un recoin impossible.
Un beau poisson de 45/50 au moins. Impossible de l’attaquer par derrière. Seule possibilité : se placer légèrement en amont, planqué dans les branches. Lui proposer un petit roulé de travers. Se placer 3 ou 4 m en amont… C’est drôle quand même, elle est seule sur tout ce pool.
Je rentre dans les arbustes discrètement, à petits pas mesurés et prudents. La forte pente pour atteindre la berge peut me faire commettre une erreur. Erreur qui serait fatale si proche de la truite. Je fais donc très gaffe, j’ai le temps.
J’arrive enfin en amont de la belle truite.
Du moins c’est ce que je suppose. La coquine s’est replacée tout juste là où j’ai prévu de me placer au sortir des branches. Elle est donc face à moi. Je suis tétanisé, et c’est tant mieux : le moindre mouvement et elle fuira.
Connement, au lieu d’attendre qu’elle retourne sur son poste aval, je tente le petit lancer arbalête. Tentant … très tentant. Tentant, mais risqué. Cette mauvaise décision interrompra ma relation naissante avec la belle. A la probable vue du scion de ma canne, la belle stoppe tout gobage, pourtant des olives dérivent encore. Elle ne reviendra plus (malgré 1/2 heure d’attente), ni plus tard.
Je finirai sur le plat de St Martin d’Arrossa.
Pas un gobage à l’horizon. Rien, sauf un pêcheur à la dégaine peu orthodoxe pour l’endroit (tenue de ville, lancer type decathlon tout monté, gros bouchon …). No kill or not no kill ?