Des conditions de pêche pas idéales … mais
- Pêche à Louhossoa sur la Grande Nive de 14h à la nuit
- temps nuageux devenant de plus en plus ensoleillé sur la fin d’après-midi
- 1.22 m d’eau à OSSES, eau trouble, s’éclaircissant,
- quelques rares insectes : olives, rares march brown,
- arrivée d’un vent frais et humide d’Ouest, stoppant les émergences d’insectes
Après une crue à 2.65 m à Osses (source Vigicrue), le niveau descend est commence à être jouable : 1.2 m environ en fin de partie. La turbidité est bonne avec des eaux “un peu mchées”, toujours les meilleures eaux…
Par contre, beaucoup trop de soleil cet après-midi, et trop peu d’insectes pour que ce soit une grande partie. On peut toujours espérer une bonne sortie de march brown, mais il ne fait pas assez humide je pense. Ou une sortie d’olives ?…
Des poissons présents sur les bordures, mais peu actifs
Une sortie d’olives ? A pene quelques unes, assz pour faire se réveiller quelques truites. Du beau poisson contre les bodures, dans peu d’eau. Je n’en ferai monter aucune des 3 vues et attaquées.
Je passerai au moins 3/4 d’h sur une, dans 40 cm d’eau à 1 m de la berge, dans un secteur où une approche de sioux est indispensable, les truites ayant un oeil sur les mouvements sur la berge. 3/4 d’h à lui proposer 5 ou 6 mouches (pas en même temps 🙂 :
- olive : un écart de coté sur 20 cm pour la regarder de pus près, et retour dans sa position, sans s’inquiéter, mais sans la gober 🙁
- grise corps jaune en cul de canard : rien, désintérêt le plus total
- peute : rien
- oreille de lièvre : rien
- nymphe (pheasant tail plombée) : fuite lors de l’animation
Encore une scène insoutenable…
Pus haut, rien, encore plus haut, rien : la fraîcheur qui commence à se faire ressentir fait disparaitre tous les insectes émergents, et les truites qui vont avec. Pourtant, tout en haut de mon beat (rien de sexuel cher ami), dans une partie abritée, et donc moins fraîche, une truite vient de gober à la limite du courant. J’attends. Rien, elle ne regobe plus. Une de mes dernières cartouche pour évite la bredouille, il faut quand même que j’essaye. J’y projette mon olive.
Splash ! La truite était là , au même endroit, à se morfondre comme moi face au peu d’insectes dérivants. Alors vous pensez bien, mon olive cul de canard sur hameçon de 16 !
Sur le coup, le poisson prend le courant, et là , j’ai l’impression d’avoir croché un sous-marin … ou un saumon ! Oui, un saumon ! C’est un saumon ! jamais une truite ne serait si lourde …
J’ai du y croire … 2 ou 3 secondes, pas plus. Grosse déception quand elle blanchira quelques instant plus tard à la surface : une truite très moyenne, mais qui s’est enroulée comme une anguille dans le bas de ligne (en se blessant d’ailleurs, cicatrice de spires à prévoir pour cette panthère). Une truite qui a joué au rapala magnum en prenant le courant (le rapala super plongeant qui tire beaucoup sur la canne) et qui m’a fait vraiment croire au saumon sur pointe 6x.
j’espère qu’elle s’en remettra … je pense : vu les cicatrices sur le dos de certains poissons pêchés dans le passé, dommages occasionnés par des cormorans, hérons, ou autres volatiles piscivores …
Ces quelques blessures semblent bien superficielles. Possibilité d’infection ? Espérons que non. J’aurai du la garder et la manger si c’est pour qu’elle meure …..
…
Je plaisante !!!!!! 😉
Un petit poisson de 33 cm tout juste. Petit pour ce secteur, mais bon, un sauve bredouille très à propos. Merci à elle. Relchée, comme de bien entendu.
“Ben ça sert à quoi alors d’aller à la pêche !”
Un coup du soir .. sans trop d’espoir
Je glisserai plus en amont, vers Bidarray, à l’abri du vent d’Ouest un peu frisquet. Un seul gobage vu, et quasiment pas d’insectes. Ce n’est pas encore un temps à coup du soir, mais aux premières douces soirées … ça le fera.