Bref … j’ai touché des poissons …
arrivé vers 13h sur la Nive, je pêcherai cet après-midi entre Louhossoa et Bidarray. De bonnes averses la veille ont troublé la Nive, mais le niveau est redescendu à 0,78m cet après-midi (vigicrue – Osses). Au fur et à mesure de l’après-midi, la Nive s’éclaircira, ce qui est plutôt bon.
Le temps est plutôt frais, environ 13°C, du vend de sud, avec une couverture nuageuse pas menaçante en début d’après-midi, mais qui donnera en fait quelques averses à partir de 18h.
Le hic est que malgré que l’on soit en avril, avec un temps fais e humide, il n’y a pas d’insectes qui dérivent. Pas d’insectes, pas de poissons actifs … Sauf que vers 15h30…
…de nombreuses olives (BWO), et autres petites éphémères se mettront à émerger, ainsi que quelques petits sedges. Assez pour pousser les truites à s’activer …
15h30 … une émergence d’olives, et tout commence
15h30, j’arrive sur la fin du premier parcours choisi pour cet après-midi. Je n’ai vu aucun gobage, aucun poisson actif depuis 13h. Cet endroit reculé est abrité du vent, et il me semble que quelques insectes dérivent deci delà . Quelques trichoptères, quelques march brown, et surtout de plus en plus de petites éphémèes, blue winged olive et éphémères plus claires à corps jaune…
J’inspecte des spots connus pour abriter fréquement dame truite. Bingo ! un premier gobage goulu me remonte le oral. Le poisson est dans une retourne, et je ne peux que l’attaquer par l’amont. Il est en aval d’une veine d’eau qui passe entr la berge et un gros rocher, dans 20 cm d’eau. Mon copain Nico dit tout à fait voir ce coup où je lui ai déjà fait prendre un poisson l’an passé. Je me positionne 4 ou 5 m en amont, lui pose une olive. Le premier posé sera le bon (et heureusement quand on attaque un poisson downstream). La truite, tranquille dans sa veine d’eau gobe immédiatement mon olive (hameçon de 16, corps olive sombre, ailes type voilier en cdc gris sombre). Je la ferre comme il faut, mais dans ce secteur, il ne faut pas laisser le poisson faire ce qu’il veut. Les rochers sont hyper tranchants et la casse est très fréquente avec les gros poissons. Elle se débat comme une folle,tourne sur elle-même comme une anguille … et se décroche… OXTIA !!!!!!!
…
Pas grave, 3 autres truites me font coucou un peu en amont à grand coup de gobages intenses.
2 de ces poissons sont placés sur une rpe, 1 entre deux buissons qui émergent du lit de la Nive, un autre sur la fin d’un lisse, juste avant l’accélération entre deux blocs de rochers. JE décide d’attaquer le plus aval. Il produit de gras gobages très stimulants. Je m’approche, lui pose une olive un peu en amont. Elle gobe immédiatement. Une fusée ! Elle dévale, me passe juste à coté et rejoint une zone plus profonde. Nous sommes dans un secteur farci de rochers très acérés. Il est donc indispensable de la brider. Canne haute, je lui met la pression, ma scierra TI+ est tout à fait adaptée et me permet de ne rien lcher. J’ai perdu plein de poissons dans ce coin à leur laisser trop d’initiative. La casse est presque la règle avec les gros poissons dans ce coin, donc ne pas laisser de mou au poisson. Malheureusement, ce gros poisson gagnera la partie, non pas en frottant le bas de ligne sur les roches, mais en le brisant par un coup de tête de trop. MEEEEERRRRRRDE ! Je commence à croire que j’ai la poisse cet après-midi.
Pas le temps de gamberger, deux autres truites m’attendent. Une que je pense très belle, une autre plus discrète. Et bien je ferai monter ces deux poissons, et les louperai tous deux au ferrage … On résume : quatre poissons attaqués, les quatre ont monté, mais je n’en ai attrapé aucun …. La partie, même si je suis toujours bredouille, est quand même positive. Frustrante, mais positive, le principal étant de faire monter le poisson … le reste est moins important. 50% du plaisir réside dans le fait de faire monter la truite sur mon artificielle, 30% à la ferrer comme il faut, 20% à l’amener à l’épuisette… d’autres trouvent du plaisir à la tuer, et à la manger … no comment …
Je change de coin et file vers l’amont …
… sur une bordure que j’aime bien bordant le pool Romain 😉
De nombreuses olives dérivent et aucun pêcheur n’a dérangé ce coin cet après-midi. Les conditions de pêche sont donc très favorable. Aucun poisson plein courant, mais tout ce jouera sur la bordure boisée et ombragée.
En 3/4 d’heure j’y ferai monter cinq truites, en picoterai 2, en décrocherai 2, et en mènerai 2 à l’épuisette : une truite de 33 et une de 38. Un mauvais ratio, mais il y a des jours comme ça. Celle de 33 piquée par le dos me fera l’enfer, un combat mode rapala magnum …
celle de 38 …
relchée comme les précédentes et les futures …
18h … il es temps de rentrer sur Bayonne
Je décide de rentrer sur Bayonne. La partie a quand même été fructueuse? Pas de grosse truite, mais de l’activité. Je suis donc plutôt content. Passant au-dessus du spot sur lequel j’ai décroché et cassé trois belles truites tout à l’heure, je ne peux résister à m’arrêter pour voir de haut si par hasard, elles ne se seraient pas remises en activité. Miracle, deux grosses truites sont là , hyper actives à gober toutes les olives qui passent. Remettre ça ou rentrer sur Bayonne ? (Virginie m’attends et je ne dois pas rentrer trop tard)
L’appel du gobage est plus fort que l’appel de ma belle … je remet ça et descend compter fleurette à ces deux magnifiques truites.
Elles sont à la queue leu leu là où tout à l’heure j’avais cassé un poisson, puis décroché un autre. Celle plus en aval me semble très grosse, et gobe comme une petite folle.
Je m’approche … à pas de loup … je suis maintenant 5 m derrière elle. Une autre gobe à ma droite plein courant. J’essaie de faire monter cette dernière. Quelques passages .. elle ne veut pas de moi. Reconcentre-toi sur la grosse, Fred …
JE lui pose mon olive, elle arrive au-dessus de la position présumée de la truite … le poisson sort son museau, gobe tranquillement mon artificielle. Un bon ferrage, le partidge SLD de 16 fait le job. Elle explose à la surface, je récupère la soir et bride le poisson qui dévale vers moi (comme celle cassée tout à l’heure). J’arrive à la maintenir dans peu d’eau .. elle finira par se rendre. Ce poisson est magnifique. Un beau mle de plus de 45 c’est sà»r …
Il mesure en fait 47, un bon gros mle bien épais … qui sera relché comme d’habitude (est-ce encore besoin de le préciser ?)
Je suis aux anges !!! Cela faisait une dizaine de jours que je n’avais pas attrapé un beau poisson … et bien c’est chose faite !
Une fois sa liberté redonnée à ce joyau, il me reste quand même deux poissons actifs un peu plus haut.
Je ferai monter une des deux… un poisson de 39 cm qui me parait bien petit par rapport au précédent. L’autre cessera de gober … et moi de pêcher. Mission pêche accomplie, une averse arrive, il est temps de rentrer au chaud et au sec …