L’ouverture de la pêche … souvenirs et espoirs …

On a tous des souvenirs d’ouverture de la pêche. Avec un copain, un frère, un père, un grand-père … On a tous des souvenirs de veille d’ouverture, à échafauder des plans avec son meilleur pote, de coucher tout excité -par la pêche-, de lever trop tôt, d’inventaire pique-nique et matériel, le cerveau encore embrumé par un armagnac de trop la veille.  On a tous le souvenir de cette route de la rivière que l’on reprend après l’avoir délaissée durant 6 mois. Ou celui du premier contact de l’année avec sa rivière.

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La végétation en cette fin d’hiver/début de printemps est encore un peu tristounette, tout juste bourgeonnante, peu odorante. Le soleil est un peu blafard, l’eau un peu fraîche, voire froide. Les truites ne sont pas encore très actives -sauf émergence de march brown-, mais tant pis. L’ouverture c’est comme une première rencontre : (re)faire connaissance, trouver ses marques, ne pas la brusquer … La difficulté étant de trouver un moment et un lieu où l’on se retrouve un peu seul avec la belle … et ça, s’est pas gagné à l’ouverture.

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L’ouverture, ça commence aussi quelques semaines avant. Le matériel à réviser, quelques achats à faire, des mouches à monter, le bas de ligne à rafraîchir, la soie à retourner ou raccourcir, les gamberges quant au spot qui accueillera nos premières arabesques. Louhossoa ? Bidarray ? Osses ? La baigorry ? Garazi ?  Quant à l’heure, je ne fais plus l’ouverture le matin. Je préfère arriver vers midi, histoire de doucement m’acclimater et être opérationnel pour l’hypothétique émergence de 13h ou 14h. Souvent, le samedi de l’ouverture est aussi samedi de rugby, tournoi des 6 nations, ou top 14.  Mon premier contact avec ma Nive s’en trouve ainsi souvent raccourci, ovalie oblige. J’y vais généralement seul ou avec un ou deux potes, histoire de savourer à deux ou trois la première pêche de l’année :

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A l’ouverture, pour ma part, je suis tout sauf exigeant sur la réussite de la partie. Je n’en demande pas beaucoup. Un beau poisson actif, ça me suffit. Je suis toujours tendu pour ce premier poisson qui m’appelle. C’est pour cette raison que, moi qui ne pêche que les gobages, le jour de l’ouverture, j’aime bien me refaire la main en pêchant l’eau pour commencer, même en l’absence d’activité. Ainsi, je choisis souvent une bonne grosse march brown comme première mouche de l’année, ou une artzamendi, ou une grosse olive. Niveau pointe, pas de complication, profitons de cette période d’eaux fortes et pas encore transparentes pour pêcher en 5X. Autant assurer et limiter les casses au ferrage ou en combat. Et si une belle truite veut jouer avec moi, qu’elle profite de ce moment de rodage pour gober mon imitation. Je ne suis jamais très bon au ferrage en ces débuts de saison. Enfin des fois, si :

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L’ouverture, c’est aussi après … car s’il y a bien une partie dont on se souvient longtemps, c’est bien celle-là.  Plus que 3 semaines et 4 jours ! En espérant pouvoir y croiser de si belles truites.

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