Météo
0,9m d’eau à OSSES, beau temps quoiqu’un peu frais (20 °C la journée, frisquet au crépuscule), eau claire
beaucoup d’insectes : plein de petits trucs blanchtres d’abord à partir de 20h, éphémère ou chironomes, ou autre, je ne sais pas. Plutôt petite éphémère. Sedges ensuite, petits noirs, puis gros et beiges. Ce sont ceux-là qui déclencheront le coup du soir …
Pool de la vieille gare – Louhossoa
En pleine journée, par grand soleil, ce n’est pas la peine d’essayer de trouver du poisson actif sur les lisses de la Grande Nive. C’est plutôt le moment de pêcher à l’indienne : repérage des poissons actifs sous les frondaisons, contre les bordures, approche discrète, lancer arbalète … Je croiserai ainsi 2 poissons dont un très beau (45 a priori), très massif, mais très méfiant. Je ne ferai aucun des deux, le premier par mon incapacité à suivre une nymphe sous l’eau, le second par mon incapacité à être invisible. Les 2 installées dans des retournes, contre la bordure d’une berge boisée et abrupte. Des poissons très durs à approcher, donc gros !
La première : ça a failli le faire
Repérée par quelques gobinages le long de la bordure, je m’approche comme un sioux, en contournant son traver pour l’attaquer de l’amont, caché dans les broussailles. Là c’est bien, je la vois, elle non. J’arrive à glisser ma canne dans une trouée de ronces, lancer arbalète possible. Elle gobe de temps en temps, mais semble nympher assez fréquemment. Elle est postée au fond, 1,5m d’eau. Une nymphe en faisan peut faire l’affaire. Elle doit prendre tout de suite. En effet, je n’aurai pas de deuxième chance : je suis en amont et le fait de ramener ma nymphe la fera fuir à coup sûr. Je me lance, et donc , … je lance. Voir la nymphe, voir la nymphe, la suivre. Je pense que l’essentiel de la pêche en nymphe à vue réside là . Et … je la perds de vue. Mon attention est attirée par ma truite 1 m en aval qui monte vers la surface, elle va gober quelque chose …. Elle se rapproche de la surface, et là que vois-je à quelques cm de son museau ? Ma pheasant tail. Et là , mauvaise décision ou pas, je ne sais pas, mais je donne du mou en baissant légèrement ma canne. La truite trouve suspecte l’attitude de la nymphe, et plonge dans le bleu. Elle ne reviendra pas.
La deuxième : une équation insoluble ?
Je remonte la berge pour rejoindre un autre coin, quand je distingue (lunettes polarisantes indispensables évidemment) un très gros poisson, probablement 45 cm. Il nymphe, ou gobe de temps en temps, je suppose. Elle ne m’a pas vu, je suis sous les frondaisons, donc dans la pénombre. Je bouge d’un cm … elle détalle vers les profondeurs. Elle ne reviendra pas non plus … Est-elle pêchable ? Impossible à attaquer depuis le lit de la Nive (nous sommes dans une zone de gouffres très profonds), postée face à la berge abrupte, dans une retourne, aucun endroit en amont ou aval pour se glisser et lui lancer sa mouche. Je reviendrai, à d’autres niveaux d’eau (qui induiront chez elle un autre positionnement, je l’espère plus orienté parallèle à la berge, et non face à elle).
Coup du soir – Pool de la passerelle – Louhossoa
J’attends ce moment depuis 2 jours. Le coup du soir sur ce pool. Fameux mardi dernier. J’y suis vers 19h. Niveaux nickel, plein d’insectes (“petites blanches”), puis les sedges, petits noirs, puis gros et beiges. Première connerie : au bout de 15 min, pas de gobage. Ah si, un gobage en tête du lisse. J’y vais discrètement. Pas assez car le gobage s’arrête. Moi aussi, je prends quelques photos et redescend par la berge en aval. 20h30, toujours pas de gobages. 21h toujours pas. Si ! Un, puis un autre … 21h15 – Ca y est plein de poissons sont désormais actifs à gober de gros sedges. Surtout en amont du radier prospecté. Je toucherai 5 poissons sur émergente de sedge et gros sedge chevreuil au crépuscule: un seul capturé (et relché), 4 décrochés au début ou en cours de combat. Belle soirée ! Mais mauvais ratio.