Les truites de la Henry’s Fork rendent fou … grossier même …
Des dizaines de minutes à poser mes mouches, des tas de mouches, les logiques bien sûr, toutes les logiques, celles qui vont la faire monter c’est sur !, puis les autres, les illogiques … le gros sedge, la sauterelle … sans plus de succès. pour revenir à une évidence, en désespoir de cause tester une moche, souvent délaissée … et s’apercevoir que c’est la star du jour …
Ce petit cul de canard corps jaune sur hameçon de 18 eut son heure de gloire pendant quelques minutes
Nico fit peu de temps après moi un poisson avec un modèle similaire . Ce petit cul de canard était l’option du moment … Quel stress que de devoir poser comme il faut, de bien dériver, et d’être ainsi ignoré par ces 2 ou 3 grosses truites arcs en ciel . A chaque passage j’ai l’impression que c’est le bon. Je fais des dérives d’apnéiste, toute ma concentration focalisée sur cette micro-mouche qui …. qui ne se fait pas encore gober.
Et soudain, on sent que c’est le bon passage. Tout est trop parfait : le timing, la position du poisson, la dérive, le type de mouche, votre attention, pas de rayons indirects du soleil, pas de risée … Tout est bon, et le poisson est au bout … et là …….
Donc une rivière stressante, mais c’est cette difficulté accrue qui fait le plaisir. Les truites de la Big Horn ne nous procurèrent pas autant de plaisir … en tout cas pour ma part.
Un plaisir ? Je ne sais pas en fait … Souvent, ces parties se déroulent dans la souffrance et la tension. D’où ces gestes grossiers … Les retours pouvant même s’apparenter à un retour de match avec 40 points dans la musette. en tout cas pour ma part !
drogués en 2 jours à la pêche sur la Henry’s Fork, nous y passmes en fait 5 ou 6 jours
L’étape suivante, sur le parc du Yellowstone se chargeant de nous relaxer …. de nous endormir plutôt
. L’article suivant sera encore consacré à la Henry’s Fork avec une leçon N°2.
Magnifique Fred !