Mi-avril … les jours rallongent … et nous attendons tous les prochaines semaines avec impatience, souvent comme l’apogée de la saison. Les coups du soir de mai sont, en tout cas au Pays Basque, là où je vis, les meilleurs moments de l’année du moucheur.
Pour l’instant, c’est plutôt “morne plaine”. Hier encore, malgré un temps idéal (15°C, temps couvert, petites averses, peu de vent), ce fut une bredouille. Très peu d’insectes, juste quelques march brown et olives, 2 3 sedges par ci par là, en tout cas, pas assez de nourriture pour mettre nos chères truites en activité. Le seul poisson qui se fit remarquer : un superbe saumon qui me gratifia d’un splash bruyant sur un pool “qui pue le saumon”.
Je ne sais pas sur vos rivières, mais sur mon territoire de pêche, le bassin des Nives, je constate sur le secteur intermédiaire (le cours principal de la Nive, de la Nivelle), de moins en moins d’insectes. Un lien avec un déficit en eau ? un temps trop frais ? De la pollution ? Je ne vois plus comme il y a encore une dizaine d’années de grosses émergences d’éphémères. Des trichoptères, oui, mais éphémères … Ou alors, je ne suis pas au bon endroit au bon moment … Et comme je suis un inconditionnel de la pêche en mouche sèche … et bien je pêche peu. Tous me potes me poussent à envisager la nymphe … mais j’ai du mal. J’aime trop la recherche de gobages et l’action qui en suit. Et comme il n’y a pas de gobages … et bien les après-midi de pêche … je chôme …
Pourtant les truites doivent être là … mais pas comme je voudrais. C’est une évidence, mes envies ne sont plus adaptées à la réalité de l’activité des truites. Une seule chose à envisager donc … m’adapter comme de nombreux pêcheurs lucides l’ont déjà fait. Ah si, il y a une alternative ! Déménager à Last Chance – Idaho et jouir des fabuleuses activité de surface sur la Henry’s fork …
Bon, je vais aller monter des nymphes, moi … 😉
Fred, rédacteur en pêche >)))))))°> 16 avril 2017