Pas à la mouche, mais mon bar record quand même
7 aout 2010 – sur une pointe d’une Ile du Golfe du Morbihan. Je bénéficie de conditions assez favorables sur ce spot :
– mi-descendant diminuant la hauteur d’eau au dessus de la tête des bars planqués dans les laminaires),
– coefficient augmentant après être tombé bien bas (34 cm la veille),
– pas d’algues dérivantes
– coup du soir
– et surtout : du calme !
du calme et de la discrétion, bordel !!!! …
Il est 21 h et les pêcheurs de bar en bateau sont à l’apéro ou au dodo pour les plus vieux. Je suis stupéfait par le peu de discrétion qui les caractérise : grands coups de moteurs pour remonter le courant, remontée du courant sur la zone qu’ils souhaitent prospecter 1 min après … La différence est flagrante : je ne pêche du poisson sur cette pointe que quand il n’y a aucun bateau. Les bars ne sont pas couillons, surtout les vieux poissons de 10 ans et plus que je cherche. Je me demande même si le calme n’est pas plus important que les autres facteurs favorables réunis ! Comme à la truite ?
Même spot que le bar record précédent, même leurre de surface, 1 cm de plus …
Ce superbe bar de 71 cm (mon bar record au lancer) succombera au passage de mon sammy (leurre walking the dog de chez Lucky Craft), le même qui m’avait valu mon bar record de 70 cm l’an dernier (et au même endroit à quelques mètres près). Quel régal que cette attaque ultra-violente dans le courant, le bar giclant de la surface à plus d’1 mètre de hauteur, revenant sur le leurre loupé lors de la première attaque, pour finalement le gober lors d’un arrêt du leurre, moment souvent décisif.
Le combat qui suivi fut dense : ne pas donner de fil au poisson. Je suis fidèle à la tresse Décathlon jaune en 16/100e je crois. 1 m de fluorocarbone 40/100e pour finir, pas d’agrafe ou d’émerillon, trop de mauvaises surprises sur les combats violents. Un simple noeud coulant serré à la pince pour former une boucle sur l’anneau du sammy.
le même bar en gros plan avec le sammy utilisé
et un pêcheur de bar heureux … un !
Petite précision : un tel cadeau de Saint Pierre ne se refuse pas. Cet admirable poisson honorera une magnifique tablée de 8 convives le lendemain midi, précédé de quelques palourdes gratinées.
Voilà le seul point notable de la dizaine de jours passés sur le golfe du Morbihan, avec pêche non stop. Une cata ! 2 poissons de plus de 42 cm (dont ce record de 71 cm). Une dizaine de petits rejetons relchés … Mais un fishing-elbow ravivé et un double-tour de rein le dernier jour.
Vivement fin septembre : j’y retourne !
Pour l’instant, je suis de retour sur le Pays Basque. Bayonne a été lavé des stigmates des fêtes, des truites m’attendent, une en particulier, dans une retourne de la Nive en aval de Bidarray. Et d’autres aussi sur le gave d’Oloron, j’en suis sûr …
à suivre …
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Un BEAU Bar du soir (facile)
et le NO KILL alors pffft, en fait c’est juste que t’aime pas la truite, mais les bars et palourdes, allons y gaiement surtout si on les pique dans les eaux des bretons!
Rogntudjuuuu
ça va barder foi de celte (encore pas mal celle là !)
bon je pollue plus ton blog c’est promis