Vous savez ? La fameuse partie de pêche bien méritée du vendredi soir …..

Pêche impossible depuis le début de semaine

Un mois de mai très pluvieux, des nappes phréatiques probablement “full”, un bassin versant gorgé d’eau, et la moindre averse orageuse se traduit en crue, rendant la pêche (à  la mouche en sèche) impossible. Les truites sont donc peu sollicitées, ce qui rend la pêche plus productive cette année. Dès que le niveau passe sous 1,2 m à  OSSES (niveau vigicrue), les panthères rodent sur les bordures.

Vigicrue m’indique 1,1 m d’eau à  OSSES, ce qui est très bon. Par contre, le temps est anticyclonique, vent du Nord-Est, grand soleil … J’aborde cette partie très cool, sans pression, persuadé de ne pas voir beaucoup de vie avant les dernières minutes “légales”. Ce vendredi soir qui ponctue une semaine boulot très dense doit avant tout être un bon moment de détente. J’ai surtout envie de décompresser.


Une belle à  l’arbalète

Arrivée 18h30 sur Louhossoa, il fait encore bien chaud.

Je décide de m’orienter vers une bordure sous les arbres, en contrebas d’une forte pente, à  Louhossoa; La fraicheur attendue peut être un facteur favorable. Le débit par contre est important, et les eaux plutôt … turBides (merci Patrice). Pas bon ça.

Et pourtant, elle est là , la belle ! Dans sa retourne, contre la bordure; il y en a toujours une exactement là . La pénombre relative due aux frondaisons me permet de m’approcher suffisamment dans la pente, au dessus de la belle, par son travers. Un arbuste me dissimule suffisamment à  ses yeux. J’attendrai au moins 1/4 d’heure le moment favorable. Je ne la vois plus …

Si elle est encore là , mais ne gobe plus … si elle gobe encore, juste devant moi, à  .. 2 m environ. Elle ne me vois pas. Seul un lancer arbalète est possible. Un sedge émergent sur hameçon caddis de 16 va faire l’affaire. Je lance ma mouche, je n’aurai droit qu’à  un passage. Elle doit prendre du premier coup. Rien, je vais devoir ramener mon bas de ligne; Et là , une fraction de seconde avant que je récupère mon bas de ligne, j’entends le gobage sur mon imitation que je ne voyais plus car trop sur ma gauche.

S’en suit un démarrage furieux de sa part, une belle gamelle dans la pente pour ma part, et probablement quelques trous dans les waders, au niveau du c.l grce aux ronces qui poussent sur la pente. Elle est belle, combat en force, et se rendra au bout de quelques instants, mécontente d’avoir été dérangée dans sa retraite tranquille. Une bien belle fario de Louhossoa. Un bisou et elle repartira dans sa Nive, pas trop malheureuse sur ce coup.

Une autre aussi belle refusera mon imitation (plutôt ma présentation)
quelques dizaines de mètres plus en aval, toujours sur la bordure, bien
à  l’ombre.

5 autres suivront

Je ferai le coup du soir plus haut, sur la partie basse du grand pool de Louhossoa.

Beaucoup de poissons installés sur la bordure gauche. C’est un coin avec de nombreuses plantes aquatiques. De bonnes caches pour les farios, et pour les insectes aquatiques.

Un score pas mal avec 5 autres truites : 36 cm, 2 de 35, une 34 et une 31 cm.

Une bien belle soirée, avec un retour plein d’émotions à  la nuit. Un sanglier (ou supposé, cause pénombre) me foutra une grosse trouille. Je me vengerai en lui sortant un cri “préhistorique” que j’ignorai pouvoir produire, et sans réfléchir. Le cri qui tue, je ne sais pas, mais qui fait détaler le sanglier, on dirait. Les 20 min de retour à  la voiture dans la nuit et à  travers pré et bosquets ne se feront pas aussi tranquille que d’habitude.

Quand le cœur fait boum boum !!!

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