Conditions d’étiage sur la Nive
en ce 1er septembre, l’heure est au bilan. C’est vrai, j’ai été assez flemmard en ce mois d’août niveau actus sur le blog. Peut-être à cause du peu de belles parties. Disserter sur mes bredouilles successives … ça va un temps …
Hormis une soirée avec 4 ou 5 poissons touchés, les bredouilles se sont accumulées. J’ai mis du temps à réaliser que mes spots de printemps étaient has been ! Les 34 cm d’eau à OSSES (source -si je puis dire- VIGICRUE), changent la donne. Les bordures que je pratique assidûment se sont vidées. Sans avoir fait polytechnique, on peut facilement concevoir (j’ai mis du temps) que les truites se sont concentrées dans les rapides oxygénés qui jalonnent la vallée de la Grande Nive. Confirmation depuis mon “déclic”. Elles y sont.
Certains soirs faciles, un gros sedge en poil de chevreuil arrivant à les faire monter, d’autres soirs plus circonspectes (comme hier soir), avec de nombreux gobages -plutôt de petites truites- en plein courant, sur des sedges gris/marron/roux marbrés de taille moyenne. Aucun gobage sur un gros sedge en chevreuil, gobage au premier passage sur un sedge bécasse sur hameçon de 14. Mais qu’est-ce que je le vois difficilement ce sedge bécasse ! Un calvaire au coup du soir !
En résumé, rien en sèche avant le coup du soir et la sortie des nuées de sedges. 1/2 heure de pêche, et c’est tout.
Ben je n’ai qu’à pêcher sous l’eau, en nymphe par exemple !
Découverte de la pêche en nymphe au fil
Lecteur de ce blog, Bertrand, compétiteur à l’accent “est du massif central” bien marqué, a eu la riche idée de venir passer 15 jours au Pays Basque cet été. Bon choix. Peut-être pas pour sa compagne qui apparemment aurait préféré un environnement moins excentré que le gite choisi, perdu sur les pentes de l’Artzamendi. Un bon choix pour le pêcheur par contre : en plein sur mon domaine !
En faisant bref, il m’a fait une démo. Un ratio de 1 pour 5 entre mes gobages en sèche et ses touches en nymphe au fil. Plus efficace, on dirait. Plus passionnante ? Pour Bertrand, c’est évident. A mon stade technique ….. loin de là ! J’ai essayé hier. 1/2 heure d’efforts pour distinguer le fil rouge, une soie qui baille entre les anneaux (sur ses conseils, je ne sors pas de soie), un vent de travers en rafale … Je suis vite revenu à des pratiques plus sèches, plus flottantes. J’essaierai par petites tentatives, jusqu’à ce que la passion vienne. Et si elle ne vient pas …. c’est pas grave. Toujours est-il que je me suis monté une série de nymphes tendance roulette, avec bille dorée et puis …
Merci à Bertrand pour ses tentatives pour me convaincre. Pour en ajouter une couche, il fera sur la Grande Nive (spot secret ferme Uyaderray), en nymphe et en 2 heures, 8 poissons dont une probable 60 décrochée. Le tout si mes souvenirs sont bons, dans une même veine d’eau. 8 poissons en 2 heures !
Salut Fred,
Belles photos !!!
Oh que oui le mois d’aout a été difficile même pour nous en Bretagne où on est censé avoir de la flotte. Peu d’activité et peu d’eau.
Continue la NAF. C’est un sauve bredouille dans bien des cas.
Patrice
Salut Fred,
je veux tout d’abord te remercier pour m’avoir fais découvrir ta riviere ainsi que tes spots favoris (grosse préférence pour le chemin fer rive gauche)!
Bertrand : si, tu as un accent croustillant, un peu stéphanois/lyonnais, ou qq chose comme ça !! Mais continues ;-))) !
Je vais me forcer à faire de la NAF, mais je dois perfectionner ma technique (bas de ligne moins long entre autres).
Quand je pense au nb d’heures dans la saison à attendre des gobages improbables, il est temps que je m’y mette .. même si attaquer un gobage en sèche est plus bandant !
Merci à toi, j’ai découvert cette pêche. Je te tiendrais au courant de mes avancées !
a+
Salut Fred,
Tout à fait d’accord avec bertrand, c’est un véritable sauve bredouille cette technique…et sur la Nive en particulier.
Après, il y a toujours un gobage à trouver sur la grande donc c’est clair que ça motive pas trop de pêcher sous l’eau…
@ bientôt.