Déjà plus de 30 signataires de la pétition au bout de 6 jours – commentaires des signataires
Le bassin des Nives est mal géré, bien que ça s’améliore nettement. On part de loin. Une gestion archaïque, une gestion qui oubliait le milieu. Mais ça change. Il semblerait que les pêcheurs durables, ceux qui souhaitent léguer à leurs enfants une rivière en bonne santé, se font de plus en plus entendre. J’ai le sentiment que le no kill, ou tout du moins une pêche raisonnée, devient la règle. Chez les plus jeunes pêcheurs, c’est flagrant. Les instances qui gèrent les Nives semblent être capable d’entendre cette revendication de pêche durable. Alors appuyons encore, faisons-nous entendre encore plus. SIGNEZ CETTE PETITION, que vous soyez pêcheurs local ou non, moucheur ou toqueur. La suite du billet liste les commentaires des signataires de la pétition. I Au nom de ma Nive, je remercie chaleureusement cette trentaine de signataires de la semaine. Merci 1000 fois. La Nive vous le rendra !
Quelques commentaires rédigés par des signataires de cette pétition
- “A l’heure ou je signe cette pétition (1er novembre), il semble que des mesures en faveur d’une gestion piscicole digne de ce nom soient déposées à la fédération par les 2 AAPPMA du bassin des Nives. J’ai le grand espoir que les assemblées générales du début d’année nous apportent enfin des avancées en faveur d’une pêche sportive qui seule pourra attirer les jeunes générations, relève indispensable à la défense des milieux aquatiques. ” – Yvon (Arnéguy)
- “a quand la réciprocité avec l’APRN pour enfin pêcher tranquille, sans frais supplémentaires surtout pour un pêcheur “no-kill” et pourtant “toceur”...” -Sylvain (St Martin de Seignanx)
- “Bonjours Je pêche à la mouche sur les nives de béhérobie (esterencuby) depuis 20 ans et je m’aperçois que d’ici quelques années on ne pourra plu pêcher car la végétation pousse et rien n’est entretenu. Question poisson, je trouve qu’il y en a de moins en moins. J’attend toujours d’être contrôlé depuis 20 ans si vous voyez de que je veux dire. CORDIALEMENT” -Thierry (Saint-sever)”
- “Bonne initiative!! même si la population piscicole reste bonne sur le Bassin des Nives, il est évident que ces règles “ancestrales” disparaissent!!! en espérant surtout que les changements de règle soient suivis d’un changement des mentalités!!! car à la dernière assemblée de l’APRN, le No-Kill n’a même pas été abordé, et certaines vieilles mains ne connaissaient même pas les mailles en vigueur et affirmer à voix basse prélever quasiment toutes leurs prises!!!” – Mathieu (Bassussarry)
- “d ordinnaire je peche en bretagne depuis 3 ans je viens aussi peché sur la nive et je peux vous assurez que les rivieres bretonne sont bien mieux entretenue que par chez vous – Eric (Paris)
- “Descendre de 10 a 5 poissons serait deja un debut d’une correction d’une heresie d’une autre epoque. Il faudrait aller plus loin et par exemple pour les pecheurs desireux de garder des poissons imposer une taille mini mais aussi une taille maxi au dessus de la quelle le poisson ne peut etre garde, ceci afin de preserver les meilleurs reproducteurs. Ce type de regle est largement appliquee dans les pays ayant une gestion raisonnee de la ressource hallieutique (quand le no kill n’est pas la regle de base generalisee et acceptee par tous).” – Nicolas (MIREPEIX)
- “Enfin ça bouge sur le bassin des Nives!!J’apporte mon soutien total à Yvon Zill pour cette belle initiative qui ne va pas assez loin à mon goût, mais il faut un début à tout. Très bien pour les 28 cm sur le domaine public mais comme j’aime les comptes ronds on aurait pu arrondir à 30. Par contre je ne suis pas d’accord avec la maille à 20 cm sur les autres cours d’eau, 25 cm aurait été plus judicieux. Mais je le répète il faut un début à tout et faire adopter les 20 cm et 5 prises maximun sera déjà en soi une mini-révolution et ce n’est pas gagné.” Une chose est sûre : il faut faire quelque chose car comme je l’ai déjà dit et écrit on va vers une mort lente mais certaine de ces joyaux du Pays Basque que sont les Nives.J’ai bien peur que ces mesures ne suffisent pas. Il faudrait des mesures beaucoup plus drastiques telles que l’absence de tout prélèvement pendant une voire deux saisons de pêche.” – André (ATTIGNY)”
- “Je pense que réduire le nombre de prélèvement tout en augmentant la taille ne pourra être que bénéfique pour la reproduction et permettra à la longue d’avoir une bonne population de truites autochtones. – Antoine (CHENERAILLES)
- “Je signe cette pétition pour que nos enfants et petits enfants voient un jour de vraies truites sauvages…………et non des truites bassines……….. -Bernard (Gradignan)
- “Malheureusement “loin” du Pays Basque (je vis à Paris), chacune de ces dernières années, l’été a été pour moi l’occasion de me promener le long des Nives et d’y pêcher. Ces rivières sont de purs joyaux, il faut les préserver ! “- Vincent (Paris)
- “pour moi une seule prise gardee serait preferable “-Claude (Saverdun 09700)
- “Que va faire l’APRN, association privé, pas grand chose me semble t’il puisque certains d’entre vous paie (et c’est votre droit et votre choix tout à fait respectable) et qu’elle “déverse” en quantité non négligeable des truites maillés de souches diverses mettant en grand péril les truites propres aux nives, alors une pétition pour limiter le nombre de prise, la taille sur des poissons “extra terrestre”, etc… il faudra m’expliquer un peu plus.” -Thierry (Saint-Sever)
- “Une pêche responsable me semble aujourd’hui plus que nécessaire et salutaire pour l’avenir et la pérennité d’un loisir qui se doit de respecter la nature (faune et flore confondues) “– Patrick (TARNOS)
- “vous devriez ecouter ceux qui aiment la nives aux detriments des viandarts qui vident les rivieres, et qui ne respectent aucune etique .le fait de remplir les paniers avec des 18 cm n a rien de gratifiant , ” – Christian (St jean de luz)
- “C’est l’affaire de tous,mobilisons nous pour continuer a prendre du plaisir et sauver nos magnifiques rivieres.” _ YOYO (Esterencuby).
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Comme Thierry qui peche depuis 20 ans sur les nives(un ami d’enfance)j’ai meme acheté une maison a Estérencuby pour pouvoir y etre plus souvent et amoureux de la nature et de la montagne je trouve révoltant de ne pas avoir plus de conviction pour protéger encore plus notre passion,la peche.Un peu de bon sens de la part de chacun et tout peut rentrer dans l’ordre.Une taille de poisson légèrement agrandie et un quota a la baisse pour ceux qui veulent garder un peu de poisson pour les manger et non pour remplir le congélo.Chers amis pecheurs protégeons l’un des seuls plaisirs qu’il nous reste dans ce pays.Quelques arcs et ombres pourraient redonner a la grande nive son identité avec des parties en no-kill un peu plus répandues.Je vous donne rendez-vous a la prochaine assemblée,car nous devons nous mobiliser pour sauver nos rivières et notre passion.YOYO BELASCO.
Merci YOYO !
le moment venu, nous ferons le nécessaire sur http://www.la-peche-a-la-mouche.com pour mobiliser les pêcheurs durables pour les assemblées
Je signe cette pétition !
Je signe également !
Une pêche responsable par des pêcheurs qui le sont tout autant, c’est le seul moyen pour la survie des truites dans la Nive.
Bonjour,
Je suis tout à fait pour une gestion plus cohérente de la Nive avec baisse de quota et maille plus élévée.
Pour ce qui est de la maille dans les affluents, passer de 18 à 20 cm est déjà une révolution que l’AAPPMA APRN a votée depuis 3 ans. Seulement les “viandards” de l’AAPPMA de la Nive veulent continuer à se gaver de truitelles d’où l’impossibilité de passer de 18 à 20cm! un comble!
Et pour le no Kill, le parcours de l’APRN aux 3 eaux que tout le monde attend va peut-être voir le jour pour l’ouverure 2011, et pour ceux qui étaient vraiment présents à l’AG, ça a été débattu pendant 1h pour une fois!
D’où l’importance d’être présent aux AG…
Bonjour,
“Quelques arcs et ombres pourraient redonner a la grande nive son identité avec des parties en no-kill un peu plus répandues”
Parce que ce sont de poissons endémiques à la grande nive ? Pensez vous que des poissons issus de bassines permettront à la rivière de retrouver son identité ?
“un quota a la baisse pour ceux qui veulent garder un peu de poisson pour les manger et non pour remplir le congélo”
Il a bon dos le congélo… des enquêtes paniers effectués sur plus de 10 départements français dont deux des Pyrénées ont montré que la moyenne était de l’ordre de une truite par pêcheur… vous désirez que cette moyenne soit à 0 ? Juste pour vous satisfaire vous les moucheurs no killistes, qui représentez moins de 10% des pêcheurs ?
“Seulement les “viandards” de l’AAPPMA de la Nive veulent continuer à se gaver de truitelles d’où l’impossibilité de passer de 18 à 20cm! un comble!”
Vous n’avez toujours pas compris que le problème est ailleurs ? Et que la France entière serait en no kill, nous n’aurions pas un poisson de plus ? Pensez-vous que le pêcheurs soient les responsables de l’atat pitoyable de nos rivières ?
D’ailleurs avez-vous remarqué ? L’interdiction de l’asticot n’a pas fait revenir les truites… bizarre, n’est ce pas ? Vous devriez faire interdire la pêche, juste pour voir…
Winston, tu as perdu ton flegme britannique ?
ne te trompes pas de combat : c’est les moucheur ? ou les “no killistes” qui te gonflent ?
😉
Ok avec toi pour les arcs et les ombres. Ne prends pas ce que dit YOYO au pied de la lettre, je vois son “redonner son identité” à la Nive comme un lapsus. Yoyo ne doit pas ignorer le caractère “intrus” de ces deux poissons. Un lapsus donc, j’en suis sûr.
Le fond du problème, ET NOUS SOMMES TOUS D’ACCORD LA DESSUS !!!, Yoyo également, c’est que la Nive, à l’instar de la plupart des rivières françaises je suppose, est mal en point. Les raisons tournent essentiellement autour de la pollution, et probablemement du réchauffement climatique, les deux se conjuguant pour créer une Nive mal en forme, les étés de cette dernière décennie nous le confirmant. La pression de pêche dans tout ça ? Peanuts, probablement anodine rapportée à la pression que ce milieu dégradé induit sur la population de farios et autres habitants de la Nive. Un milieu préservé et “propre” pourrait “produire” assez de poissons avec un cheptel “insensible” à un prélèvement de la part des pêcheurs.
Est-ce le cas ? La population de la Nive induite par ce milieu peu propice peut-elle supporter la pression de pêche ? LA Nive est-elle suffisamment propre et favorable à une saine reproduction des farios ? …..
Je n’en sais rien -mais j’ai ma petite idée-, toi non plus, mais moi, je n’ai pas envie de prendre le risque. Donc je relâche toutes mes truites.
Suggestion : On arrête de se taper dessus pour des conneries de “tu mouches”, je “no kill” et pas toi … on veut tous une Nive clean, qui mettra d’accord tout le monde : tu fais ce que tu veux, tu tues tes truites ou tu les relâches, ça n’impacte pas la population et les générations futures.
Entre nous, Winston, on en est loin …
Lord Winston Churchill nous explique: “Vous n’avez toujours pas compris que le problème est ailleurs ? Et que la France entière serait en no kill, nous n’aurions pas un poisson de plus ?”.
What the fuck, Winston?
Je m’explique:
1000 truites – 100 tuées = 900 truites.
1000 truites – 0 tuées = 1000 truites. Différence = 100 truites.
Je sais que je suis nul en maths mais là , je ne m’avance pas trop je crois.
L’agriculture, l’industrie, le réchauffement climatique, la pollution domestique sont des problèmes. La forte pression de pêche aussi. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour aider nos rivières. A notre niveau -en tout cas le mien, de simple pêcheur- la première des choses que je puisse faire pour aider au maintien de la population piscicole est de ne rien tuer. Si, en plus, je peux m’impliquer et aider à d’autres niveaux, tant mieux.
Faudrait être un peu moins con que les saumoniers du Gave qui tapent (à juste raison) sur les pêcheurs au filet de l’estuaire de l’Adour et se plaignent (toujours à juste raison) de la sur-pêche en mer ou des pollutions diverses et variées, mais qui tuent tout ce qu’ils attrapent, bouclant ainsi le cercle de la connerie humaine.
Par ailleurs, dans tous les pays où le no-kill est largement pratiqué -et pas forcément imposé-, les rivières et les lacs sont plus riches. Allez en Grande-Bretagne, en Scandinavie, En Islande, en Amérique du Sud ou du Nord, en Australie ou en Nouvelle- Zélande( en fait partout dans le monde sauf en ….. France ou en Suisse). Ce n’est pas parce-que ces pays ou continents sont lointains que la pêche y est meilleure. La pression de pêche y est -particulièrement en GB ou aux EU- parfois très forte. C’est parce eux ont compris qu’un poisson mort n’a malheureusement que très peu de chances de pouvoir se reproduire.
Quant aux ombres et aux AEC, qu’ils restent chez eux. Je sais qu’il y en a qui adorent ça, mais je ne voudrais vraiment pas que le bassin des Nives se transforme en cirque à gros poissons comme en Slovénie. Surtout en ce qui concerne les ombres. On est incapables de s’occuper d’une simple population de truites farios, qu’est ce qu’on irait foutre avec des ombres en plus?
“Lord Winston Churchill nous explique”
Non. Sir Winston Churchill
“What the fuck, Winston?”
Non plus. What the fuck est toujours suivi. What the fuck are you talking about, par exemple. C’est plus poli, merci.
Maintenant, si tu crois que la gestion d’une rivière se base sur une arithmétique du niveau cours préparatoire…
Je pratique également le no kill, c’est un choix personnel, en aucun cas je ne blâme un pêcheur qui ramène plusieurs poissons maillés tant qu’il respecte la loi.
La pression de pêche est un facteur limitant, Jérôme B. ? Alors, interdisons la pêche…
“La forte pression de pêche aussi. Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour aider nos rivières.”
Et c’est en emmerdant les pêcheurs que l’on va y arriver ? Vous avez supprimé et l’asticot et le vairon, les truites ne sont toujours pas revenues… supprimez la mouche fouettée également, juste pour voir…
J’en reviens à Fred, qui est plus courtois:
“Un milieu préservé et “propre” pourrait “produire” assez de poissons avec un cheptel “insensible” à un prélèvement de la part des pêcheurs.”
Absolument. Alors faisons en sorte qu’il le soit, préservé et propre. Ce n’est pas en augmentant les mailles et en diminuant les quotas que nous y arriverons, et en modifiant les règlements non plus.
“LA Nive est-elle suffisamment propre et favorable à une saine reproduction des farios ? “
Elle l’a bien été, autrefois. Et il y avait plus de pêcheurs que maintenant. Donc elle doit pouvoir toujours l’être… il faut se battre pour !
Mais de grâce, ne pas taper sur les pêcheurs à la ligne. Nous étions plus de 3 millions il y a 30 ans. Regardez maintenant ?
J’en reviens à Jérôme qui écrit :
“la première des choses que je puisse faire pour aider au maintien de la population piscicole est de ne rien tuer”
Choix personnel de bonne conscience. Pourquoi pas en effet ? Mais qui ne sert en pratique à rien. C’est donner un sursis aux poissons. Tant que le milieu ne sera pas conforme…
Mais ce qui est plus grave, c’est ceci : “Par ailleurs, dans tous les pays où le no-kill est largement pratiqué -et pas forcément imposé-, les rivières et les lacs sont plus riches.”
Et le père Noël ? Regarde l’état des rivières dans lesquelles vivent ces truites, et tu comprendras pourquoi elles sont plus riches… et regarde aussi les piscicultures locales, destinées à empoissonner les rivières pour les plieurs de carbonne européens…
Avant d’aller voir ailleurs, regarde chez NOUS. Nous avons des rivières en excellente santé, avec de très gros sujets de souche (la sorgue, par exemple). Très pêchée, et pourtant le quota est à 10. Le no kill serait-il si pratiqué que ça dans le Vaucluse ?
Donc ? Tes conclusions ?
“C’est parce eux ont compris qu’un poisson mort n’a malheureusement que très peu de chances de pouvoir se reproduire.”
La Palice au XVIeme siècle l’avait déjà compris. C’est marrant, avec tes raisonnements on ne devrait plus avoir de truites depuis longtemps. Car on a pêché les rivières au filet pendant plusieurs siècles, jusqu’au début du XXeme. Et toi, tu crois qu’avec une canne à pêche, on va tout massacrer ? Tu dois être un champion, quelle prétention !
Ne vous trompez pas de cible. Une fois de plus, elle n’est pas les pêcheurs. Car après l’asticot et le vairon, jusqu’où irez-vous ?
Et pour finir, une petite question :
“Seulement les “viandards” de l’AAPPMA de la Nive veulent continuer à se gaver de truitelles d’où l’impossibilité de passer de 18 à 20cm! un comble!” dixit arraina.
D’où viennent ces truitelles en si grande quantité dont les viandards se gavent ? D’une nive en bonne santé, ce qui m’étonnerait quand je vous lis, ou bien de bassines de pisciculture ? Sont-elles de souche ? Car si ce n’est pas le cas et que vous les remettez à l’eau, je ne vous parlerais pas de pollution génétique…
There are at least two points upon which I agree with my new friend Winston:
1: you should say “Lord Churchill”. Or “Sir Winston”. Or “Sir Winston Churchill”. NOT “Lord Winston Churchill”. My mistake. I can take that. As for “what the fuck Winston?” , I’ll stand by it: “…are you talking about” is implied. That is slang anyway, and spoken English at that.
2: The biggest problem resides in the state of our rivers.
And now, for something completely different:
Tu (puisque l’on se tutoie) peux pêcher comme tu l’entends. J’ai de très bons amis qui pêchent au toc, j’en connais d’autres qui pratiquent le lancer et qui versent une larme en repensant à leurs chers vairons maniés. Aucun problème, je suis très tolérant, je ne me sens pas non plus agressé quand je croise une femme en burqua (orthographe incertaine), voilée ou enturbannée, et je n’ai rien contre les rafteurs. Mais je m’égare, je me disperse. Toute forme de pêche a mon respect. J’ai tout de même un problème avec les mecs qui débarquent à 6h00 du matin au dessus de Banca (et ailleurs je suppose), remontent par le lit de la rivière en amorçant à l’asticot jusqu’à 7h00, laissent mijoter jusqu’à 7h30 puis redescendent en pêchant (toujours à l’asticot mais c’est là ce n’est plus qu’un détail) en tuant tout ce qu’ils touchent. Mais je m’égare encore…
Quand je suis rentré d’Ecosse après plusieurs années d’enseignement et que j’ai vu l’état des rivières basques, j’ai tout simplement arrêté de pêcher. Ça a duré quatre ans. Jusqu’à ce que je me rende compte que ce n’était pas là la solution. Une rivière sans pêcheur, c’est à mes yeux une rivière sans sentinelle, sans gardien. LES RIVIERES ONT BESOIN DE PÊCHEURS car ce sont eux qui en sont les plus proches. Ce sont souvent eux qui tirent les premiers la sonnette d’alarme. On a vu ça sur la Loue et sur l’Ain cette année. Ce n’est donc pas le nombre de pêcheurs qui me dérange. Pas même le passage des rafteurs, je l’ai déjà dit: après tout, la rivière, est à tout le monde, à nous de savoir la partager. Non, par “pression de pêche” j’entends (je me suis sans doute mal exprimé) cheptel tué. Je suis désolé mais je n’arrive pas à comprendre le raisonnement selon lequel tuer une ou deux truites de temps en temps (et la majorité de ceux qui gardent du poisson en gardent plus d’une ou deux de temps en temps, mais je m’égare à nouveau) n’impacte pas l’état de nos rivières. On pourrait retourner la question: EST-CE QUE ÇA AIDE? Est-ce que ça aide quand deux poissons ont UNE petite chance, UNE fois par an, de se reproduire et de donner vie à des alevins dont PEUT-ÊTRE 3 ou 4 atteindront un jour l’âge adulte? Pour moi il s’agit là d’un FACTEUR AGGRAVANT SUPPLEMENTAIRE. Un facteur aggravant tout comme la pollution par les piscicultures, l’agriculture ou les déchets ménagers. Et je te ressers mon exemple des saumoniers des gaves gueulent à juste raison mais qui effectivement, à chaque fois qu’ils attrapent un poisson, se tirent une balle supplémentaire dans le pied en le tuant.
Tu prends le problème d’un côté, moi de l’autre, c’est tout. A la base, nous avons tous deux le même rêve.
Comme beaucoup de pêcheurs, je n’ai malheureusement aucune influence sur les agriculteurs, les pisciculteurs ou les élus locaux, même si quand j’en croise un je lui dit ce que je pense. Or il faut bien commencer par quelque chose. Alors je prône le no-kill. Je ne vais donc pas attendre qu’ils se sortent les doigts du cul (putain que ça fait du bien de se lâcher un peu!) pour amener ma petite pierre à l’édifice que nous tous, toi, moi, essayons de rebâtir. Je ne vais pas attendre, rester sans rien faire en disant que le seul problème c’est ce que font les autres et que une truite ou deux (ou trois, c’est vrai j’ai la grand-mère qui vient manger ce dimanche, allez quatre, ça fait un compte rond, etc…, etc…) ça ne compte pas, c’est comme zéro.
En d’autres termes je préserve ce que je peux préserver, là , tout de suite. Et je pêche aussi souvent que possible: ca me permet d’être au contact de la réalité de la rivière et un jour peut-être, d’alerter qui de droit.
Euh……., j’ecris, j’écris, mais le temps passe et plus ça va plus je me rends compte que sur le fond, nous sommes tous d’accord. Quand est-ce qu’on construit au lieu de nous écharper?
En d’autres termes, Winston, tu proposes quoi, là , tout de suite, que chacun d’entre nous puisse faire, pour que le choses avancent un peu?
Cheers, Mate.
P.S. En Navarre, la pêche de la truite va reprendre après trois ans d’interdiction. Je ne crois pas que ce soit là la solution, mais il me tarde de retrouver des coins très mal en point il y a quelques années histoire de voir s’il vont un peu mieux.
“Tu prends le problème d’un côté, moi de l’autre, c’est tout. A la base, nous avons tous deux le même rêve.”
Que nous ayons certainement le même rêve en ce qui concerne les truites, certes. Par contre Jérôme, c’est vous sur les nives qui ne prenez pas le problème par le bon coté. Je m’explique:
Quel est le principal facteur limitant pour la population en truites des nives ? Les différentes formes de pollution, (chimiques ou mécaniques) ou bien la pression de pêche ?
C’est cette question qu’il faut d’abord se poser, et tu connais très bien la réponse.
“Comme beaucoup de pêcheurs, je n’ai malheureusement aucune influence sur les agriculteurs, les pisciculteurs ou les élus locaux, même si quand j’en croise un je lui dit ce que je pense.”
Avant d’être un pêcheur, il me semble que tu es un citoyen, comme tout le monde. Est ce que je me trompe ? Tout le monde a le droit d’avoir devant chez lui, pêcheur ou pas, une rivière propre. C’est une question de salubrité publique. L’eau des rivières appartient à tout le monde.
“Or il faut bien commencer par quelque chose. Alors je prône le no-kill.”
Tu sais également parfaitement que si tu remets un poisson dans du poison, ou dans un milieu non conforme, la belle affaire ! Mis à part retarder l’échéance, c’est un plâtre sur une jambe de bois. Je n’ai rien contre l’idée de remettre un poisson à l’eau, je le pratique également. Par contre j’ai contre ceux qui le prônent, et qui méprisent ceux qui gardent quelques truites, le plus souvent d’ailleurs des bassines !
En durcissant (une fois de plus) la règlementation, vous allez (une fois de plus) écœurer la masse des pêcheurs, alors qu’au contraire vous en avez besoin, NOUS en avons besoin.
Car tout le monde peut avoir une influence sur, je te cite “les agriculteurs, les pisciculteurs ou les élus locaux” et bien d’autres encore. Lorsqu’une personne porte plainte pour une station d’épuration non conforme, on se fout complètement de savoir si c’est un pêcheur qui en est l’instigateur.
Et lorsqu’une AAPPMA fait la même chose plus de 10 fois par an comme celle de l’Elorn en Bretagne, et bien ça porte ses fruits.
Si nous les pêcheurs, commençons à démissionner en disant que nous n’avons aucun moyen pour faire quelque-chose, alors là oui, tout est foutu.
Hélas, bon nombre d’AAPPMA (pas toutes) ne pensent qu’à entretenir l’illusion par les piscicultures plutôt que de foutre devant les tribunaux les pollueurs de toutes sorte… c’est pourtant ça qu’il faut faire ! Et sans hésitation ! Avant que ce genre de conneries arrivent…
http://www.nicematin.com/article/fa…
Ou ceci…
http://www.bastamag.net/article1288…
Il faut se battre. Mais pas entre pêcheurs…
Content que le ton soit devenu moins acerbe!
Je ne pense pas qu’il y ait un bon et un mauvais bout à notre problème. Il y a juste un -plutôt gros – problème. Et ce problème il nous faut attaquer de tous les côtés. La réglementation est un outil comme un autre. Je ne connais pas la Sorgue sinon en images. Pour avoir une opinion sur une rivière je préfère la pêcher, ce qui n’est pas à ce jour mon cas. Mais je ne râlerai pas si on applique leur réglementation, que l’on peut trouver sur la page suivante:
http://peche-sorgue.com.over-blog.c…
Cela ressemble assez à ce que Mr Zill s’est vu refuser sur les Nives. Eux ont en plus des ombres, des AEC et des saumons de fontaine (…) ainsi que des restrictions supplémentaires sur la pêche au lancer. Mais je ne m’étendrai pas sur ce point car LA N’EST PAS LA QUESTION!
Les réflexions de Winston nous ramènent au problème de l’action (ou inaction) de nos AAPPMA. Devons-nous faire ce travail d’accusation, de dénonciation à leur place? Est-ce à nous , particuliers, d’être SYSTEMATIQUEMENT procédurier dès que nous sommes témoins de signes de pollution? Sont-ils (nos responsables) à ce point incapables? Je pose ces question en toute sincérité.
Et au risque -mais après tout je m’en fous- de passer pour un pauvre ingénu/innocent/rêveur, je vous demande, avant de le leur demander, à eux:
1: Combien de garde-pêche avons-nous sur le bassin des Nives (+ Nivelle)? Leur mission n’est pas seulement de contrôler les pêcheurs, c’est aussi et surtout de surveiller l’état des rivières et de lutter contre toutes les formes de pollution. En ce qui me concerne, je n’ai pas croisé de garde-pêche depuis 1995 (je ne plaisante pas, c’était sur le Bastan).
2: Où en est leur Plan Départemental de Protection des milieux aquatiques et de Gestion des ressources piscicoles et où peut-on en prendre connaissance?
3: Où pouvons-nous en lire l’évolution, les résultats ?
4: Combien de procès verbaux ont-ils dressé cette année?
5: Combien sommes-nous à leur avoir téléphoné après avoir été témoin de rejets illicites ou suspects dans nos cours d’eau?
6: Veulent-ils que nous leur envoyions des images de ces rejets illicites ou suspects?
7: En d’autre termes, veulent-ils que nous nous impliquions autrement qu’en assistant à leur annuelle AG?
8: Ont-ils un avocat ou un conseiller juridique?
9: Comment devient-on garde privé bénévole et assermenté?
Leurs adresses:
postmaster@aappma-delanive.fr
info@aprn.fr
aappma.nivelle@wanadoo.fr
Arraina,
Je suis de ton avis, dans un premier temps il ne faux pas bousculer “LES BONNES HABITUDES ANCESTRALES”, pour une baisse de quota et maille plus élévée pour la Nive et l’ensemble de ses affluents.
Il y a 3 ans, l’AAPPMA APRN a en effet adopté cette résolution, passer de 18 cm à 20 cm pour l’ensemble des ruisseaux gérés par l’APRN.
Il y a plus de 10 ans, en AG à Estérençuby, l’APRN avait pris (seule) la décision de porter la taille de 18 à 20 cm sur le Bastan (cours d’eau gérer à 100% par l’APRN).
Pour porter la maille de 18 à 20 cm sur l’ensemble du bassin de la Nive, l’APPMMA de la Nive et l’AAPPMA APRN se doivent d’adopter la même ligne de conduite.
A ce jour, l’AAPPMA de la Nive se refuse toujours à franchir le pas, passer de 18 à 20 cm ???
On peut donc comprendre la réaction d’Yvon et son écoeurement.
En ce qui concerne le parcours “Es Kill” de la fin du domaine public jusqu’aux 3 eaux, je pense que nous pouvons compter sur la détermination et la compétence du CA de l’APRN et que ce parcours sera une réalité pour l’ouverture 2011.
Ce parcours n’est pas du goût de l’AAPPMA de la Nive qui prend un malin plaisir a parsemer quelques grains de sable dans les rouages !
Messieurs de l’AAPPMA de la Nive venaient donc rejoindre l’AAPPMA APRN pour une meilleure gestion du domaine piscicole de NOS NIVES, cette situation perdure depuis des décennies, depuis 1966.
ASKI !!!
“Tu sais également parfaitement que si tu remets un poisson dans du poison, ou dans un milieu non conforme, la belle affaire ! Mis à part retarder l’échéance”
Celon Mr Winston, on peut aller javéliser la Nive non?…. toute façon c’est du poison cette rivière c’est sympa des gars comme ça non? 😉