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Partie moyenne sur la Nive

la partie de pêche commence mal

Arrivée sur la Grande Nive à   Louhossoa vers 13h45. Le temps est pas mal, couvert, humide, un peu de bruine par intermitence. Niveau d’eau très bas : 0,64 m à  OSSES (Vigicrue). Pas mal d’insectes : beaucoup d’olives (corps rouille/olive, ailes gris acier, à  monter sur h16 ou 18), quelques march brown, quelques gros sedges. donc jusqu’ici, tout va bien.

Je commence par l’aval du plat que je veux me faire cet après-midi. Un poisson gobine par intermittence, mais dans très peu d’eau, celle-ci étant claire. Ca va être dûr.

Soudain, une voix d’humain (j’en vois rarement par ici) m’interpelle … Il m’informe (très élégamment) qu’il me laisse la moitié aval du plat et se charge de l’amont…. Bon … C’est toujours frustrant de se voir “déposséder” de la moitié de son parcours présumé. Il faudra s’adapter, et plus batailler sur ma moitié de parcours, en attendant qu’il ait atteint l’amont de l’amont pour attaquer l’aval de l’amont. Vous suivez ? 

Donc je stagne un peu plus. La belle qui gobinait ne gobine plus. Par contre un chien vient d’arriver. Nous l’appellerons RANTANPLAN. Lisez la suite, vous comprendrez 🙁 …

RANTANPLAN me fera l’enfer toute l’après-midi

Vous connaissez l’importance des bordures, c’est là  que les truites de début de saison passent du temps, préservées du courant principal, et alimentées par les veines d’eau porteuses d’insectes. Pêcher les bordures nécessite du calme, les truites y sont très craintives : pas de chocs sur le sol, de pataugeages le long de la berge, de mouvements rapides sur la berge … Mon camarade RANTANPLAN me fera tout ça, sur tout le parcours, de 14h30 à  20h. Mais pourquoi ne pas lui avoir balancé suffisamment de caillous pour qu’il me laisse ? 
Regardez sa tronche : ce chien est adorable. Je me suis enervé plusieurs fois : gueulantes, jets de pierres dans sa direction … A chaque fois il part se cacher, la queue entre les jambes. A chaque fois, 5 min après, on pouvait voir sa tête poindre d’un fourré, attentif aux moindres de mes gestes, les oreilles basses, un petit regard attendrissant à  la cocker (c’est un épagneul non ?). Je n’aurai pas du lui faire la première caresse.
Bref, un chien sympa, mais chiant. Imaginez : sauts dans l’eau, traversée de la Nive, course après les ragondins qui se jettent à  la flotte en plein sur la elle que je surveille depuis 15 min. J’ai été très patient !! Il ira mêm jusqu’à  se coincer dans des ronces :  couinements, hurlements… J’interromps ma partie, reviens sur le berge pour aller voir, et en m’approchant de lui, coincé effectivement dans des ronces, de peur de se faire -encore- grondé, il se libèrera et détalera me laissant comme un con … comme toute l’après-midi …

Et la pêche dans tout ça ?

et la pêche … je ferai monter 3 poissons, en louperai un au ferrage, en picotant un autre sans le garder et capturant un autre de 36 cm, au début du parcours que le pêcheur rencontré précédemment avait décidé de s’octroyer. Cette belle truite gobait sur des olives dans une veine sur une bordure à  la frontière du calme de la bordure et du courant principal. Comme les 4 ou 5 poissons actifs vus cet après-midi. La belle fut bien sûr relchée.
Donc partie moyenne, mais je ne me ferai pas avoir une … troisième fois par Rantanplan (j’ai souvenir d’une partie du même type il y a 3 ans, avec le même je crois). 
Les pluies prévues ce week end devraient réveiller la Nive. Je vais monter quelques olives en attendant (corps et cerques en faisan, thorax en lièvre et ailes en CDC, Tiemco 103 BL en 17).
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fred:
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