Pêche sur la Nive de Baigorry l’après-midi
pêche sur la baigorry de 13h30 à 20h, puis un petit tour sur la Grande Nive au coup du soir
temps doux, ensoleillé, quelques passages nuageux par moment, peu de vent,
0.54 à Baigorry, (0.97 m d’eau à OSSES), eau un peu mchée,
très peu d’insectes (quelques petites éphémères claires, et quelques olives et march brown)
et surtout : un bon morceau d’ardi gasna et des rillons de canard d’Anne ROZES, une bénédiction à déguster en contemplant cette merveille de rivière qu’est la Nive de Baigorry
je ne ferai pas durer le suspense : encore une bredouille, mais … bredouille active …
Une magnifique truite d’entrée …
avant de me régaler des rillons (il est 13h30, et j’ai faim), je vais quand même pêcher 100 m de la Baigo. J’adore cette partie, j’y ai souvent fait de beaux poissons. Problème cet après-midi : pas o peu de nuages, donc un ciel très lumineux, et surtout … pas de pluie à l’horizon. On sait la difficulté à voir les truites actives sans de bonnes averses. Pour compliquer un peu ma tche, il n’y a pas d’insectes, ou très très peu. Autant pêcher l’eau, on ne sait jamais … J’attaque la berge opposée, sur une partie bien ombragée. Un secteur un peu galère car les veines d’eau multiples génèrent des dragages de la mouche façon ski nautique. 2 ou 3 posés pour me chauffer. Pas de recul derrière, et frondaison face à moi. Il me faut lancer sous cette frondaison, et gérer la dérive de ma march brown en cul de canard. Obligation de faire des roulés à plat, avec un final en posé très courbe.
Être décontracté, vivre son lancer au ralenti, pour projeter la soie au bon tempo, selon l’angle, et l’inclinaison requis. Posé … la mouche dérive comme il faut, passe le long d’une grosse branche immergée. Cette magnifique truite de 40 cm environ la gobe au ralenti, mes polarisantes me permettent de bien voir la scène. Ferrage dans le tempo, elle est pendue. Vu sa taille et son rush, je lui donne du fil. Elle en profite pour filer dans les rapides immédiatement en aval de son poste. Je décide de la tenir et de la rabattre petit à petit sur ma rive. Et là , elle me fait le coup du devon, et se met à tourner grce aux rapides. Et arrive ce qui doit arriver … elle se décroche. Bredouille active, je vous dis !
A peine déçu, je vais noyer ma frustration dans quelques tartines de rillons de canard d’Anne ROZES.
Franchement, je suis assez amateur de ce type de produits de régime, et ces rillons, à température ambiante, c’est de la bombe ! J’ai encore leur parfum en tête quelques jours après. Un régal, d’autant plus quand les berges de la Nive de Baigorry servent de coin de pique nique.
Après ce bonheur gustatif, un peu de bonheur halieutique …
Un peu plus haut, ce sont 3 truites qui “s’offriront” à moi. Mais je serai trop mauvais pour les honorer à leur juste valeur :
- la première : effarouchée
- la deuxième … gobage, ferrage, piquée … et décrochée en suivant …
- la troisième … disparue pendant mon positionnement 3/4 aval … certainement effarouchée.
3 beaux poissons entre 35 et 40 cm. Sur 15 m de berge. Bredouille active, je vous dis !
Je suis un bien mauvais pêcheur, pas assez rigoureux, pas compétiteur, je commets décidément trop de fautes, et suis pénalisé trop fréquemment…. Mais bon, si je ne les pêche pas aujourd’hui, ce sera demain … 😉
Les truites sont toutes postées proche de la berge, à gobiner de temps en temps des insectes invisibles à mes yeux. Tous ces poissons … ça promet pour les 2 km de rivière que je souhaite visiter vers l’amont…
Cause toujours … je n’attaquerai plus un poisson : plus d’activité en surface, et impossibilité de voir les éventuels poissons embusqués, pour cause de trop forte luminosité conjuguée à des eaux un peu trop mchées.
Petite réflexion en passant : c’est fou le boulot pharaonique pour construire en son temps la voie ferrée qui longe la Baigorry. Du bel ouvrage. C’est ce que je me dis en passant le long de ces tunnels d’évacuation de l’eau qui pourrait débouler de la pente toute proche.
La Baigorry étant peu productive en cette fin de journée, autant aller sur la Grande Nive, vers OSSES, on ne sait jamais.
Et justement, je ne piquerai plus rien, mais affronterai une très belle truite, encastrée dans une retourne. Elle ne gobera pas mon olive. Probablement effarouchée par mon ombre furtive au coup du soir. Un jour je l’aurai … je l’aurai …
Tas raison, pas très bon ce début de saison, même au Bastan !
Et je te confirme tes rillettes, elles sont super !
En attendant découvrez des livres passionnant sur la pêche à la mouche et au saumon.
Une maison d’édition du pays basque s’intéressant à la francophonie du sud et à la pêche.
Localisation : Ciboure – France
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BONNE SAISON A TOUS