Difficulté
(facile)
Materiaux de montage :
- hameçon 18 206 BL ou équivalent caddis plutôt fin de fer et barbless
- Soie 8/0 tan, ou marron, selon
- Corps : herl de vautour, de paonne, ou autre cerclé de la soie de montage
- Cerques : avec les pointes du herl, plutôt courtes (plus court que sur la photo, ce sera mieux)
- Aile : 2 petites plumes de cdc naturel fixées vers l’arrière par leur base au 1/3 de la hampe en partant de l’anneau, ramenées vers l’avant en formant un loop (s’aider d’une aiguille), fixées ensuite au 1/5 avant par quelques tours de soie, et rabattues pour finir vers l’arrière, consolidées par d’autres tours de soie
- Thorax/pattes: quelques poils raides de masque de lièvre adhérant à la soie avec du wax, et tournés sur 2 ou 3 tours en guise de thorax
- Tête en soie de montage.
A la demande de Jean-Pierre sur le billet précédent …
…. je vous livre une rapide fiche de montage de la mouche qui me réussit pas mal en ce moment sur les panthères de la Nive. Il s’agit d’une petite émergente de sedge (a priori). Rien d’innovant, mais elle flotte bien, est suffisamment visible (elle n’est pas faite pour les torrents, mais plutôt pour les parties calmes des courants), et fait très vraie quand on la voit sur l’eau. Elle n’a pas de nom pour l’instant, mais après avoir rédigé la fiche de montage, ça va peut être me venir. Lisez la suite pour voir si l’inspiration fut mienne !!
Cette mouche mérite au maximum un bas de ligne en 12/100e…
10/100e serait idéal, mais ça me fait de plus en plus chi.r de laisser partir des truites avec mon bas de ligne et la mouche au coin du bec. Surtout que je suis du style nervous au ferrage. Ne pêchons pas trop fin. Faire dans la pointe arachnéenne en 10 voire 8/100e sur les bordures que je pratiquent en ce moment est idiot et même limite un manque de respect envers nos compagnes les truites.
Les truites, “en mode furtif” en ce moment …
Bref, les truites, surtout les grosses, la gobent comme elles gobent en ce moment : elles ne gobent pas, elles gobinent, elles aspirent, elles crapotent, elles susurrent. elles éclipsent, elles subtilisent, aux quatre coins de la Nive, façon furtive !
Bravo pour la présentation de la mouche qu’on pourrait nommer……
Je te propose de l’appeler la “Bidarraï”puisque tes spots préférés sont autour de cette commune.A très vite,peut-être sur un de tes spots.
Adibidez (“par exemple” pour les non euskaldun)”nafarroa” à monter et présenter sur nos zébrées… c’est un bon début. Après (gero) nous allons espérer le succès (arrapatzera idurikatuko dugu). Respect (errespektua). Oliba
Vendredi 4 juillet fin d’après midi, bonnes conditions sur la nive de Baigorry. Bonne activité de nos belles. Bruine légère, pas de vent, beau temps d’avril temperature un peu fraiche pour un mois de juillet! Nombreux décrochages, mais après pratiquement deux mois sans sortie plutot satisfait. Durant la nuit un bel orage: rangeons les cannes et sortons le foulard rouge pour aller feter San Fermin. Faudra bien attendre la fin de la semaine prochaine. Dernière remarque: sur les nives, il y a plus de truites actives que de pêcheurs en ce moment………..Qui se plaindra!!!
J’ai bien aimé le temps que tu as passer sur ta truite et je pense que c’est autant de la palm que les grands plats etc… Juste un différent frison. J’ai eu un peut la même expérience de sioux que toi,sur la rivière d’Ain à côté de chez moi. Elle câche de très grosses zèbrés qui sortent chasser sur les gravière en pleine journée d’été. Il faut être très patient comme tu l’as été pour espérer même en approcher une. Mais le jeu en vaux la chandelle car les “blocks” comme dit un pot spécialisé de ces truites peuvent facilement dépasser les 70cm. Celle dont je te parle est toujours en chasse là où les gens traversent dès que la rivière descend en dessous d’un certain niveau. Si tu ne fais pas attention, tu lui marche dessus. L’autre jour, je l’ai vu qui sautait au milieu des bancs de petits vairons. J’ai très vite racourcis mon bas de ligne et noué un peau de lapin noir. J’ai ensuite glissé dans la boue à plat sur le dos jusqu’a enfin avoir les deux pieds dans l’eau et assez de place por fouetter. Après trois lancer à chaque fois un petit peut plus long, j’ai mis le streamer sur son chemin. La, la truite a accelérée comme tu le dit aussi part ailleurs. Mon coeur devait frôler les 200b/m Malheureusement, pile à cet endroit, un mauvais reflet m’empêche de voir ce qui ce passe exactement. Je fère ou je fère pas? C’est à cet instant que ma belle recrache le streamer et je le voie tomber de sa grande bouche blanche vers les graviers du fond. Trop tard. Je continue à essayer de leurrer cette truite qui comme tu le décris si bien part et revient chasse et gobe ,oui, gobe sans arrèts pendant au moins deux heures mais ce jour là , j’avais raté ma seul chance. Alors si ça c’est pas de la pêche, c’est quoi??? Et bien personnellement, j’étais presque plus content avec çà que si je l’avais piqué. juré… Elle m’a donné tellement de plaisir, c’est bien çà le but du jeu, non? Continue à raconter tes histoires sur le pays basque qui a l’air fantastique. Je pense d’ailleurs aller y faire un tour en septembre si ce n’ai pas encore fermé. Y-a-t’il aussi des ombres? Y a t’il des bed & breakfast près des rivières pas trop chèrs? Salut,JM.
Nom : La Souletine ?
la souletine … par ce qu’elle est un peu touffue et brouillonne ? je ne vais pas me faire d’amis à Mauléon sur ce coup 😉