Des retrouvailles très attendues après mon aventure écossaise
Après 3 ou 4 semaines de séparation, je suis de retour sur la Grande Nive pour le coup du soir. Je pense qu’elle a été peu péchée ces derniers temps pour cause de niveaux très haut. Le temps est en plus de la partie avec un temps humide, quelques gouttes de pluie, de la bruine, de lourds nuages sur les sommets … Les niveaux d’eau sont en plus de la partie, avec un 1,03 à OSSES, et une eau en cours d’éclaircissement après les mini-crues des jours passés. Entre Bidarray et Louhossoa, je trouverai certainement des bordures avec un courant assagi, ce que recherchent les belles truites sur la Nive. A la fameuse décrue ! Je ne serai pas déçu : en deux heures, je pêcherai cette soirée là …
6 truites dont 2 ou 3 splendides !!
Une bien belle partie, qui arrive au bon moment pour que je ne sois pas trop “blasé” par mes 2 semaines Ecossaises, qui bien que pas extraordinaires d’un point de vue purement statistiques, m’ont quand même offert les N° 2, 3, 4 et 5 sur le top 5 de mes plus belles truites à la mouche, et 3 tonnes de souvenirs.
Une quinzaine de truites se proposeront à moi, sur 200 m de bordure. Si c’est pas un cadeau de retrouvailles de la part de la Nive, ça ! Et en plus, la Nive avait même prévu de ci delà quelques bouquets de fleurs bien sentis.
Tout se déclenche à 20h
Arrivé sur place vers 19h15, à ma grande déception et malgré les bonnes conditions, rien ne bouge, et surtout, pas les insectes. Je commence quand même mon avancée à l’indienne le long de la bordure. Pas grand chose, de sporadiques gobages de truitelles, pas plus.
Mais petit à petit, ça se réveille : quelques sedges commencent à voleter, des éphémères dérivent de temps à autre. Il est en gros 20h, le poisson commence à se manifester. Une petite bruine fine humidifie l’air. Je louperai les 3 premiers gobages de mon émergente de sedge à la mode Artzamendi (j’ai vu récemment que d’autres monteurs de mouche on repris le concept “Artzamendi” que j’avais inventé en … 2003 je crois. Une mouche “génétiquement issue du biotope” construite avec du poil de sanglier du baztan, du vautour de l’Artzamendi, et du CDC – voir le montage de cette mouche ).
En amont de mon parcours, ça se précise : de nombreux poissons sont actifs, probablement sur des émergentes de sedges (et des retombées d’adultes aussi). Je pêcherai “à la queue leuleu” 6 truites :
deux truites de 39, une 37, … la plus petite 28 environ.
4 poissons sur un même trou d’eau d’à peine 1 m2
Anecdote : Attiré par les gobages intempestifs d’une truite en aval d’une accélération, je commencerai par la ferrer rapidement, au premier passage, et durant le combat, une autre viendra la remplacer au même endroit, et gober presque immédiatement. Je ferai 4 poissons sur cette petite zone, et en décrocherai un autre.
Encore un test de bas de ligne mal venu !
Encore une casse sur ferrage (un peu fort) : mini-bouche supergluée sur maxima 15/100e, mini-boucle (noeud double) sur fluorocarbone 15/100e (Vanish de Berkley). La casse a eu lieu sur le noeud de la boucle coté fluorocarbone.
Bravo Fred,
Je te croyais blasé après ta douche Ecossaise mais je constate que tu te serais même amélioré normal pendant ton absence les conditions halieutiques sont restées so british sur tes chères Nives
à +
Une bien belle pêche assurément!
Je ne peux en dire autant: venu passer 5 jours sur les Nives fin mai/début juin, muni de vos basques mouches, j’ai eu peu l’occasion de m’en servir. Les rivières adoptaient en effet l’aspect de boissons variées : thé fort, puis avec un nuage de lait, café au lait, chocolat, absinthe. Néanmoins, deux truites de la Baïgorry sont parties avec vos petites émergentes aux lèvres : peut-être allez-vous les récupérer…….
La prochaine fois ça ira mieux.
Best fishing regards..