Coup du midi sur la Grande Nive – Louhossoa
Dimanche 22 mars 2009 – Temps ensoleillé, vens Nord ou Est – toujours niveau bas (0,8 à OSSES sur Vigicrue) – eaux claires. Pas d’insectes.
Un poisson vu en bordure. Un seul. Je l’avais déjà rencontré vendredi dernier. Elles est toujours au même endroit, à 1 m du bord, dans très peu d’eau. C’est son domaine. Elle y passe sa journée, à gober ce qui tombe des arbres, ou les insectes dérivants, accumulés dans ce calme.
J’ai moins le soleil dans le dos que vendredi, et serai donc plus discret. Je sais aussi ou me placer : 4 m en amont, caché par des arbres. L’attaquer par l’amont (elle est dans une retourne) est la seule possibilité. Un lancer horizontal sous les frondaisons devrait le faire. Je pose mon artzamendi. Trop loin.
Je récupère ma mouche en tricotant doucement, imperceptiblement devrai-je dire. Afin de ne pas se faire remarquer par la belle truite.
La mouche passe 50 cm derrière la truite qui ne la vois pas. Qui ne la vois pas … encore ! En effet, je ramène la mouche un peu plus, et là , la truite la voit. Je stoppe toute récupération, et même toute respiration. La truite s’oriente vers la mouche, monte vers elle.
Elle gobe doucement… et là , je ferre comme un sauvage, une fraction de secondes trop tôt, et piquote juste la truite qui ne s’accrochera pas.
Je ne verrai pas d’autre poisson.
Trop peu d’eau, eaux trop claires, air trop sec, vent trop froid, trop du Nord. C’est la nature qui décide … mais un peu trop souvent en ce moment.
On a un point commun,Fred et moi:c’est le jour des bredouilles.Le jeudi avant et ce dimanche,pas d’activité et avec ce vent du nord,il fait pas chaud dans l’eau!Heureusement qu’il est plus chanceux et surtout bien meilleur que moi pour nous relater ses exploits et me redonner espoir que la prochaine sortie sera meilleure.