Passage probable d’une dépression. Violentes averses et rafales de vent dans l’après-midi sur la côte. Fin de journée, ça continue. J’y vais. Arrivé à Louhossoa, bon pressentiment : la Nive n’est pas marron, les averses sont de plus en plus intermittentes (quel spectacle ! me direz-vous ?). Je brûle d’entrer en scène dans 15 min. L’averse continue et j’attendrai raisonnablement 10 min dans la voiture avant d’endosser mes habits de pénombre. Arrivée sur mon poste d’observation, la pluie se calme. Gobage … encore un … un autre … Du délire ! Que du gros poisson (le fameux museau-nageoire-remous annociateur du salmonide .tendance leviathan!). J’en tourne une vidéo. On y voit pas grand-chose, mais faites-moi confiance. Une scène digne du Montana !! du moins parait-il ;-(((
Je m’approche du premier poisson.
Posé, reposé … rien … En faisant rapide, j’essaierai bien 2 ou 5 mouches avant de trouver la bonne : une mini-olive. Les poissons ne veulent pas de sedges. C’est vrai que je distingue maintenant (l’averse vient de se terminer), de toutes petites olives fières de dériver ( le torse bombé, le cul rentré …). Un premier poisson, la trentaine. Et là , au lieu de me caller dans un coin, j’insiste sur le gobage suivant. Je la ferai après plusieurs mouches encore (de plus en plus petites) : une petite de 23. Malheureusement plus qu’une autre petite en train de gober. Très difficile à faire monter. Je lui proposerai à elle aussi un éventail de mouches avant de la séduire. Je m’acharne, façon VRP en porte à porte. Le problème est que les autre m’observent à travers les rideaux de leur cuisine toute proche. Jamais elles ne viendront voir ce que je leur propose !!
On résume : des grosses partout, et au final, 3 poissons entre 23 et 30. Encore très mauvais Fred ! Mais un grand souvenir que toutes ces truites dehors, la tête en l’air. Si rare !! Encore la confirmation que les averses sont très favorables à la sortie des grosses.