3 jours après que mon bagage se soit égaré dans les méandres de l’organisation de British Airways, il a enfin été retrouvé. Explications des limites de leur système informatique et de leur organisation : la sangle de mon bagage a été arrachée/perdue, à Bordeaux (aéroport de départ) ou Londres Gattwick. Accroché à la sangle : l’étiquette d’identification : dommage !! LE bagage est donc à Londres, sans étiquette d’identification. A mon arrivée à Aberdeen, pas de bagage sur le tapis roulant. Réclamation au “bureau” de British Airways. On me demande d’identifier le type de bagage. Il est noir, ça j’en suis sûr ! Pour le type, on me met sous les yeux une grille avec la trentaine de types de bagage possibles. Et là … je le mets dans la catégorie 22 (valise avec roulette) au lieu de 25 (sac avec roulette). QUELLE ERREUR !! Ils passeront 3 jours à chercher un code 22, mais pas un 25 !! Heureusement, après 30 coups de téléphone de plus en plus pressants de notre part, nous décidons d’aller à l’aéroport pour plus de pression. La charmante personne qui “traite” notre dossier ne comprend pas, pas de code 22 égaré à Londres, ni à Bordeaux. Elle me redemande confirmation du type. Je réfléchis un peu plus, et lui soumets que c’est entre le 22 et le 25. Elle cherche les 25 égarés, et là , sur son écran, apparait un bagage en souffrance à Londres, avec une casquette O’Neil, un polo, et … des “fishing lines”. C’est celui-là !! Première moralité : ne vous plantez pas sur le type de bagage égaré, car il ne viendra pas à l’idée des agents de BA de chercher un 25 si vous pensez que c’est un 22. Bon, soulagement, mais la suite montrera que le CLIENT n’est pas au centre de leur stratégie. Aucune indemnisation, et il faudra encore insister pour être livré, encore insister pour qu’il soit livré dès son arrivée (après 2 jours de pêche foutus en l’air par leur jemenfoutisme). Et au final, le livreur qui ne doit pas encore avoir de carte avec les noms des rues (ni de GPS) tournera dans Ellon pour trouver la demeure où je loge.
Nuls du début à la fin ? Non, leurs pilotes m’ont fait atterrir sans encombre, et leurs hôtesses sont extrèmement sympas. Service minimum donc.Je préfère ça que le contraire. Je retire quand même des quelques discussions à ce sujet que les bagages égarés sont monnaie courante sur Gattwick: “again !” s’exclama un pêcheur rencontré lundi sur les berges de la Don.
Deuxième moralité : voyagez à poil, sans bagages, c’est plus simple, y compris aux passage de Douane et de Police des frontières !!
Merci British Airways !!