Commentaire sur la pêche sur la Grande Nive en 2007 posté par Mr HIRIART-URRUTY sur le billet précédent :
” Pour ma part ,petite saison sur la Nive peu de poisson en activité.y a t’il encore assez de truites sur la grande Nive pour vraiment pouvoir s’amuser?Franchement je ne le pense pas,d’année en année les bonnes sorties se font de plus en plus rares.Cela fait 15 ans que je pêche cette rivière et je constate que les niveaux d’eau sont de plus en plus bas et que sa température augmente.Je pense que la reproduction doit très mal se dérouler, et peu à peu la Nive est devenue une rivière de seconde catégorie…… !
.. Sur ces mots pessimistes une lueur d’espoir avec et qui meriterait d’être étendu sur les zones amonts qui aujourd’hui subissent une très forte pression de pêche.La taille devrait être augmentée , le prélévement limité à 3 poissons et interdiction de marcher sur les frayères,il en va de l’avenir de notre sport.
Ikus arte”
Je rebondis sur les propos de Mr HIRIART-URRUTY.
Quand vous constatez tout seul dans votre coin (je suis très solitaire dans mes plaisirs halieutiques), que la bredouille devient la règle, vous pouvez toujours vous dire, comme moi ces dernières années : “tu n’est pas là au bon moment sur la Nive, tu n’es pas sur les spots aux heures des gobages, tu n’es plus discret, tu te la joues trop facile, tu n’es plus attentif tellement tu connais les endroits péchés, bref, c’est pas la Nive qui a baissé, c’est toi qui pèches moins bien.”
Mais non, je ne suis pas le seul à voir de moins en moins d’opportunités de pêcher en sèche. De moins en moins de gobages, (car) de moins en moins d’insectes. De moins en moins d’éphémères surtout. Une Nive de plus en plus engluée dans des algues gluantes. Qui plus est, nous sortons d’une série d’années a priori peu favorables à la reproduction.
Sommes-nous dans une période peu favorable, mais qui ne sera q’un mauvais souvenir après quelques années normales en précipitation, et un milieu redevenu propice à une vie type “première catégorie” ?
Sommes-nous en train de constater les premiers dégats du fameux … réchauffement de la planète , avec une remontée en latitude de la limite sud de confort des truites ou salmonidés ?
Haiku pour ma Nive
Ces propos plutôt pessimistes m’inspirent mon premier poême HAIKU (ou tout du moins tentative de …) une forme de poêmes japonais promue par Jean Irubetagoyena :
Crépuscule sur Nive
Un écosystème brisé ?
Ploc ! … un gobinage …
Bonjour
Une initiative qui a l’idée d’être :
“La qualité de l’eau et donc de la vie en découle alors visitez http://www.soseau.org et signez la pétition”
Avant que tout le grand bazar ne bascule…
à bientôt
Fab
Pêcheurs, apiculteurs, même combat !
Force est de constater la dépopulation de certains insectes…
Merci pour cette lueur d’espoir que nous laisse entrevoir ton haïku (forme de poésie japonaise et non chinoise, pour l’anecdote…) .
La pêche aux haïkus pour un adepte du « no kill » (y compris pour les autres) peut assurer des petits plaisirs sans cesse renouvelés entre deux grosses prises.
Pécheur dépité
Saison de pêche finie
Compose haïku
Rêve en morte saison
De truites combatives
(Précision : ceci est un tanka (composition 5/7/5/7/7 syllabes)
A la prochaine visite
Kirikino (http://www.kirikino.biz)